Homicide à motif indéterminé – Strangulation – Battu à mort – Mise en scène
Baie-Saint-Paul - ? SC
Non élucidé.
Le 1er septembre 1970, ce sont des enfants qui jouaient en bordure de la route qui ont découvert ce qui leur a d’abord paru être un mannequin. Il s’agissait plutôt du cadavre de Jean-Claude Bouchard, 26 ans. Selon l’autopsie, Bouchard a été étranglé « et a subi des coups avant d’être jeté dans un fossé, à un peu plus d’un kilomètre environ du village de Saint-Augustin, en bordure de la route reliant le village de Saint-Catherine. La Sûreté du Québec se trouve ainsi en face d’un autre meurtre dont l’explication, au premier abord, semble difficile. »[1] La mort remontait à environ 16 heures. Il avait aussi subi plusieurs coups puisqu’il avait des côtes fracturées, de nombreuses ecchymoses au visage et une blessure au menton. Des marques de strangulation étaient également apparente autour de son cou.
Le jeune homme avait grandi avec sa mère, la veuve Michel Bouchard, sur la rue Simard, à Baie Saint-Paul. « Depuis trois ans, il ne demeurait plus dans son village natal mais y revenait fréquemment visiter sa mère. Depuis trois semaines, il n’avait toutefois pas été revu. Malheureusement, les journaux n’en disent pas plus quant au contexte ayant précédé la découverte du corps.
Sur la scène de crime, les enquêteurs ont découvert un peigne, une pipe, un crayon, et une épingle à cravate. Dans les poches de la victime on a retrouvé 27 cents, et une bague de graduation. Selon les enquêteurs, le meurtre aurait eu lieu ailleurs et le corps aurait été balancé dans le fossé par la suite.
Quelques jours plus tard, la voiture de Bouchard, une Chevrolet modèle 1960, a été retrouvée et les enquêteurs l’ont immédiatement examiné. Le lieu où la Chevrolet a été retrouvée n’a cependant pas été précisée dans les journaux. Par la suite, la SQ a interrogé plusieurs témoins, mais tout indique que l’enquête n’a jamais progressé davantage.
[1] Le Soleil, 2 septembre 1970.
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