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1976, 21 novembre – 3 avril 1977 – Georges-Émile Demers, 48 ans

  • 26 avr.
  • 1 min de lecture


Homicide à motif indéterminé – Objet contondant (bâton de baseball?) - Mise en scène

Sherbrooke – au moins 2 SC

Non élucidé.

Le 21 novembre 1976, vers 4h00 de la nuit, Georges-Émile Demers a disparu. L’homme travaillait comme concierge à l’Hôtel Albert, 77 est rue King, de Sherbrooke. Dès lors, les journaux ont fait circuler toutes les hypothèses imaginables, incluant le meurtre, l’enlèvement, le règlement de compte, etc. Pourtant, Demers a été décrit comme un homme sans histoire. Il était célibataire et habitait seul dans un logement de la rue St-Jean Baptiste, à Sherbrooke.

Ce qui paraissait inquiétant, c’est que près de l’hôtel on avait retrouvé des traces de lutte, du sang et de la bière renversée. Aucun vol n’a cependant été signalé. On l’a aussi décrit comme un homme qui aimait la fête mais depuis les trois dernières années il menait une vie tranquille.

Le 3 avril 1977, on a retrouvé le corps de Demers aux limites de la ville de Sherbrooke, boulevard St-François Nord, dans une sablière. Selon l’autopsie, il aurait été frappé à la tête avec un objet qui faisait penser à un bâton de baseball. Sa « boîte crânienne a été profondément enfoncée. »[1] Quand on l’a retrouvé, Demers était étendu sur le dos, les bras allongés au-dessus de la tête. L’extrémité de ses doigts avait été dévorés par des rongeurs. On l’avait placé dans un creux, sous des broussailles.

En février 1978, le coroner n’a eu d’autre choix que de conclure que Demers avait été assassiné par des inconnus.



[1] La Tribune, 5 avril 1977.

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