1900, 23 septembre – Pierre Perron
- 5 oct.
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Homicide argumentatif – Arme à feu (revolver)
Saint-Denis – 1 SC
Amédée Bergeron, son beau-frère, 50$ d’amende ou 3 mois d’emprisonnement.
Le 23 septembre 1900, c’est au cœur du village de Saint-Denis que Pierre Perron a été tué d’une balle de revolver tirée par son beau-frère, le cordonnier Amédée Bergeron. Les deux hommes étaient mariés aux deux sœurs. « Il y a quelque temps, Mme Perron avait dû aller s’établir à Montréal pour gagner sa vie et celle de ses 4 enfants, vu que son mari faisait défaut de pourvoir à leurs besoins. »[1]
En octobre 1900, le Courrier de St-Hyacinthe a souligné qu’un certain Amédée Bergeron, de Saint-Denis, a plaidé coupable pour l’homicide involontaire de Pierre Perron. L’avocat de Bergeron a recommandé son client à la clémence de la Cour car il « est pauvre et dont la famille dépend sur la charité publique pour vivre. »[2]
Le 23 septembre 1900, Bergeron se préparait à partir pour les États-Unis afin de gagner de l’argent lorsqu’il a rencontré Perron, et une dispute aurait alors éclaté entre eux. « Il suivit Bergeron sur le bateau en proférant des menaces et voulant le battre. Le capitaine les fit descendre sur le quai, la foule s’amusa à exciter la querelle, Bergeron se rendit chez lui; on suppose qu’il alla chercher un revolver. »[3] En revenant sur le quai, il a sorti son arme et tiré sur Perron, qui avait retiré son manteau, prêt à se battre.
Un mois plus tard, le juge a fait remarquer « que le coup de pistolet qui a tué Perron a évidemment été tiré sans l’intention de commettre un crime ». Pour ces raisons, Bergeron a été condamné à payer 50$ d’amende ou à trois mois de prison.
[1] La Tribune, 28 septembre 1900.
[2] Le Courrier de St-Hyacinthe, 25 octobre 1900.
[3] La Tribune, 28 septembre 1900.





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