1901, 29 septembre – Joseph Descôteaux
- 4 oct.
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Homicide argumentatif – Battu à mort (un coup de poing)
Granby, rue Saint-Jacques - 1 SC
Ludger Charbonneau, 10 jours de prison.
Selon Le Courrier de St-Hyacinthe, les circonstances de ce meurtre étaient si étranges que le coroner avait rendu le verdict suivant : « Nous constatons que le défunt est mort d’un coup porté par Ludger Charbonneau, dans un assaut sur la personne du défunt, pendant la soirée de samedi, et nous recommandons au coroner de lui faire subir son procès. »
En fait, Descôteaux avait été engagé comme gardien pour surveiller des travaux d’excavation sur la rue Saint-Jacques pour éviter que des jeunes lancent des objets. « M. Descôteaux avait ordonné aux deux enfants de Charbonneau de s’éloigner de l’excavation, lorsque celui-ci survint, apparemment ivre, et dit à Descôteaux de s’en aller. Il l’aurait de plus frappé violemment. »[1] Or, ce coup s’est avéré fatal.
Quelques jours plus tard, une enquête préliminaire a renvoyé Charbonneau subir son procès aux prochaines assises. En attendant, il a été remis en liberté sous caution. Le procès s’est déroulé avant la fin du mois d’octobre, mais les jurés ont été incapables de s’entendre. On l’a cependant libéré en attendant son second procès.
Cette fois, l’affaire a traîné un peu plus longtemps. En octobre 1903, Charbonneau a décidé de plaider coupable à une accusation réduite d’assaut. On lui a alors donné une sentence de 10 jours de prison.[2]
[1] La Patrie, 2 octobre 1901.
[2] The Sherbrooke Examiner, 12 octobre 1903.





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