1916, 12 avril – Ezra Daragon
- 25 mars
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Homicide à motif indéterminé – Arme à feu
Montréal, ruelle Mayor - ? SC
Non élucidé.
Le 12 avril 1916, c’est dans une ruelle située à l’arrière de la rue Mayor, à Montréal, qu’on a retrouvé le corps d’Ezra Daragon, à quelques pieds à peine de la rue Sainte-Catherine. Il avait reçu trois balles dans la tête. Quelques personnes ont été interrogées de manière sérieuse, mais aucune d’entre elles n’a été accusé de quoi que ce soit.
Au début de mai, le coroner a été forcé de rendre un verdict de responsabilité criminelle envers un inconnu, puisque le ou les tueurs n’avaient toujours pas été identifiés. Toutefois, lors de son témoignage, la femme de la victime a avoué que son mari portait un revolver sur lui à l’époque du drame. Étrangement, elle a ajouté que lorsque son mari était en était d’ivresse il lui avait dit quelques fois que « Si je mourrais, tu mourrais aussi. »[1] Par ailleurs, elle ignorait que l’arme avait été limée de manière à la rendre inoffensive. Elle ne connaissait non plus aucun ennemi à son mari. Finalement, elle ignorait ce qu’Ezra pouvait bien faire dans la ruelle Mayor ce soir-là.
À la fin du mois de mai 1916, on a annoncé que la fille de Daragon recevrait bientôt l’héritage de son père. On a profité de l’occasion pour souligner que la police poursuivait son enquête, mais ce meurtre n’a jamais été résolu. Les journaux ont mentionné que les enquêteurs avaient des soupçons envers certaines personnes mais qu’on manquait de preuve pour déposer des accusations. Sa fille, Édith Daragon, s’est rendue à la morgue pour récupérer des objets de son père, dont un pied-de-roi, un mouchoir de soie, une montre et des lunettes. Quant à l’arme dont le chien avait été limé, elle serait demeurée entre les mains des détectives.
[1] La Presse, 4 mai 1916.
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