1918, 22 octobre – Georges-Émile Byette, 24 ans
- 27 avr.
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Homicide conflictuel – Objet contondant
Turcot – 1 SC
Giueseppe Massi, son compagnon de travail, 2 ans de prison.
C’est à la suite d’une querelle que, le 22 octobre 1918, un Italien du nom de Giuseppe Massey (ou Massi) a frappé Georges-Émiles Byette en plein front avec une pièce de fer. Byette est décédé le lendemain sans jamais reprendre conscience et Massey a été reconnu criminellement responsable de sa mort.[1]
« L’affaire eut lieu à la suite d’une vieille querelle. Byette était employé à l’usine en qualité de chauffeur. Il y a quelque temps, un Italien, contremaître, fit un rapport contre Byette et celui-ci fut renvoyé. L’Italien pris sa place, mais après quelques jours, comme il ne faisait pas l’affaire, il fut à son tour remercié de ses services et Byette fut réintégré dans sa position. L’Italien en question avait un beau-frère travaillant aussi à l’usine, Joseph Massi, le prétendu meurtrier de Byette. Hier après-midi, vers 4 heures, Byette passa près de Massi et celui-ci lui aurait parlé grossièrement. Byette l’envoya promener. Massi alors aurait pris une pince en fer, mesurant 4 pieds et pesant environ 12 livres, et aurait frappé Byette en plein front. »[2]
Au cours de l’automne, lorsqu’on a changé l’accusation de meurtre à homicide, Massi a décidé de plaider coupable. Il a aussitôt été condamné à 2 ans de pénitencier. Selon la preuve, Byette et Massi étaient des collègues de travail pour la Canada Car. « En s’entendant condamner, Massi a éclaté en sanglots. »[3]
[1] La Presse, 24 octobre 1918.
[2] La Presse, 23 octobre 1918.
[3] La Presse, 20 décembre 1918.



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