Homicide par négligence criminelle – empoisonnement
Saint-Étienne-des-Grès, Mauricie - ? SC
Napoléon Blais, accusé d’homicide involontaire, aucun développement connu.
Napoléon Blais, de Saint-Étienne-des-Grès, a été accusé d’homicide involontaire pour avoir fait boire et vendu du poison et des substances délétères qui ont causé la mort de Jean-Baptiste St-Germain. Dans Le Nouvelliste du 14 mai 1921, donc quelques mois avant le crime dont on l’a accusé, Blais faisait paraître cette petite annonce : « Onguent blanc de Napoléon Blais – Garanti guérir positivement toutes les maladies de la peau, eczéma, éruptions, etc. Guérison infaillible des hémorrhoïdes. Napoléon Blais, SS rue St-Prosper, ou chez votre pharmacien. »
En août 1921, Blais a été formellement accusé d’homicide involontaire. Récemment, un juge l’avait également condamné à un mois de prison pour vente d’alcool de contrebande.
En novembre 1921, Blais a fait faillite et en février 1922, sa femme demandait la séparation de biens. On ignore toutefois comme s’est terminé son dossier dans l’accusation d’homicide involontaire.
Cependant, dans La Presse du 27 novembre 1923, on peut lire : « Le mystère plane sur les circonstances qui ont entouré la mort de Napoléon Blais, de Montréal, dont le cadavre a été truvé dimanche après-midi, à près d’un mille de la côte « croche », à Saint-Étienne des Grès par des enfants. Ce cadavre se trouvait dans un marais dont la profondeur varie entre deux et trois pieds. Comment le malheureux Blais y a-t-il péri? Absolument rien à l’enquête n’a pu le révéler. Le cadavre ne porte aucune marque de violence. On ne s’explique pas cependant comment Blais a pu se noyer dans si peu d’eau. Après l’indentification [sic] du cadavre par quelques parents et la constatation par le médecin qu’il ne portait pas de marque de violence, le jury du coroner a rendu un verdict de « Trouvé noyé » le 25 novembre 1923. Napoléon Blais avait quitté Montréal en août dernier, pour venir travailler chez des cultivateurs de Saint-Étienne. Une des sœurs du défunt ainsi qu’un cousin demeurent à Saint-Étienne. L’identification du cadavre ne présenta aucune difficulté. Il était peu changé et très reconnaissable. »
Malgré étonnant de cette nouvelle, nous n’avons pu faire la preuve jusqu’à maintenant qu’il s’agissait du même Napoléon Blais.
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