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1932, 20 juillet – Marie-Louise Paquin Valcourt, 47 ans




Homicide conflictuel – objet contondant (barre de fer)

Saint-Léon-le-Grand, près de Louiseville – 1 SC

Alfred Coulombe, ancien locataire, pendu.

Dans l’après-midi du 20 juillet 1932, Marie-Louise Paquin Valcourt, 47 ans, revenait en marchant de la beurrerie de Saint-Léon-le-Grand. En passant dans le rang Saint-Barthélémy, où résidait son ancien pensionnaire Alfred Coulombe, celui-ci l’a interpellé. Ils ont échangé quelques paroles que les témoins n’ont pas entendu assez clairement pour bien les rapporter par la suite. Toutefois, l’altercation qui a suivi a attiré l’attention d’Édouard Houde, le voisin d’en face de Coulombe. Accompagné de son beau-frère, celui-ci a tenté de les séparer mais son intervention lui a mérité un coup de poing dans l’estomac de la part de Coulombe. Alors que Marie-Louise tentait de fuir en direction de la maison de Houde, Coulombe l’a rattrapé tout en sortant une barre de fer qu’il dissimulait dans son pantalon et s’est mis à la frapper violemment.

À l’arrivée du premier médecin, la femme était morte. Peu de temps après son crime, Coulombe s’est mis à marcher à travers champ afin de se rendre à l’église de Saint-Léon pour se livrer au curé.

Le procès de Coulombe s’est ouvert le 26 octobre 1932 au palais de justice de Trois-Rivières devant le juge Aimé Marchand. La Couronne était représentée par Me Philippe Bigué alors que la défense était assurée par Me Rodolphe Beaulac et Me Émile Ferron de Louiseville. Puisque les transcriptions du procès ne semblent pas avoir survécu à l’épreuve du temps, il faut se tourner vers une enquête préliminaire ayant opposée Marie-Louise et son futur meurtrier en 1928 pour comprendre un peu mieux ce qui s’est passé. Selon ce dossier de vol, Coulombe se serait introduit par effraction dans le hangar des Valcourt pour y voler une voiture de marque Ford. À la lecture de ces transcriptions, on constate qu’il est difficile de savoir qui était véritablement le propriétaire de cette voiture. De plus, une rumeur persiste encore à l’effet que Mme Valcourt aurait flirté avec Coulombe avant de le laisser tomber.

Au terme du procès, le 28 octobre 1932, Coulombe a été reconnu coupable et le juge Marchand l’a condamné à la pendaison. Au matin du 20 janvier 1933, à 7h00, il est devenu le 6ème meurtrier à être pendu dans l’enceinte de la vieille prison de Trois-Rivières.[1]


 

[1] La prison de Trois-Rivières, qui a cessé d’héberger des criminels en 1986, est aujourd’hui un musée ouvert au public.


 

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