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1939, 26 juin-1er décembre - Phyllis Upton, 25 ans

  • 27 déc. 2024
  • 2 min de lecture


Homicide domestique par un conjoint non suicidaire - Strangulation - Mise en scène

Sweetsburg / Granby – 2 SC

Clarence Hébert, son mari de 27 ans, prison à vie.

Le 1er décembre 1939, Albert Gouzy se promenait dans un boisé de Granby lorsque son chien s’est mis à renifler une trace. L’homme a donc laisser son chien suivre son instinct et c’est ainsi qu’il a découvert des ossements humains. Les ossements ont été identifiés comme étant ceux de Phyllis Upton, une jeune femme de 25 ans disparue depuis le 26 juin 1939. Les experts ont déterminé qu’elle était morte étranglée et les autorités ont aussitôt procédé à l’arrestation de son mari de 27 ans, Clarence Hébert.

Aux policiers, Hébert a cependant fait la déclaration suivante : « à mon retour de l’Ontario, voyant que ma femme ne voulait pas me laisser seul, je la ramenai à Granby et la conduisis dans un petit bois où je l’étranglai à mort. Je fais cette déclaration de moi-même pour soulager ma conscience. »[1]

Au début de l’année 1940, Hébert a été condamné à subir son procès aux prochaines assises du district judiciaire. En octobre 1940, lors de son procès, Hébert a témoigné afin de raconter « ce qu’il a enduré avec son épouse, les tentatives qu’il a faites pour l’interner, le voyage qu’il fit dans l’Ontario en juin pour aller chercher sa femme, croyant qu’elle était guérie après un stage dans une maison de santé, ainsi que son retour vers Granby, le 24 juin, alors qu’étant entré dans un petit bois non loin de là, il la saisit à la gorge et s’aperçut ensuite qu’elle était morte. [...] Dans l’état physique où j’étais, dit-il en parlant de la scène que lui fit sa femme dans le bois, je n’étais pas d’humeur à me laisser contrarier. Les choses se sont passées très vite; quand je suis revenu à moi, elle avait les yeux hagards; je l’ai levée et assise. Je courus au chemin pour avoir de l’aide; il n’y avait personne. Je suis revenu vers elle et elle avait les yeux vitreux; elle était morte. J’ai pris son linge, j’y ai mis le feu et je suis parti. Un mois après, je suis retourné sur les lieux. Le corps était en décomposition. J’ai ai mis le feu de nouveau, j’ai enlevé son jonc de mariage et je l’ai gardé comme souvenir. »[2]

Peu après, Hébert a été reconnu coupable et condamné à passer le reste de ses jours en prison.



[1] Le Journal de Waterloo, 22 décembre 1939.

[2] Le Journal de Waterloo, 31 octobre 1940.

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