1990, 16 novembre – Micheline Sévigny, 43 ans
- il y a 2 jours
- 2 min de lecture
Matricide – Arme blanche (25 coups de couteau) – Mise en scène - Surpuissance
Montréal - plusieurs SC
Sébastien Brousseau, 21 ans, 4 ans et 10 mois de prison.
Le 16 novembre 1990, “Sébastien Brousseau, qui a l’allure d’une [sic] jeune homme bien, aurait pris soin de mettre des gants de caoutchouc avant de prendre un couteau dans la cuisine de la maison qu’il habitait avec sa mère. Il aurait poignardé sa mère à 25 reprises pour ensuite maquiller son crime en faisant disparaître ses bijoux et autres objets de valeur en les mettant dans un sac à ordures dont il s’est débarrassé à Anjou.”56
Le jeune homme de 21 ans se serait mis en colère parce que sa mère lui avait refusé de lui prêter son auto. Il aurait alors tenté de la frapper, mais Micheline avait saisi un bâton de baseball pour se défendre contre son fils. Sébastien a cependant réussi à éviter le coup, et le bâton s’est fracassé en deux en heurtant le cadrage d’une porte. C'est à cet instant qu’il se serait diriger vers la cuisine pour se procurer des gants et le couteau. Selon la police, Micheline a été égorgée et éventré.
Après avoir tenté de mettre son crime en scène, il s’est dirigé vers un cinéma et c’est en rentrant chez lui plus tard qu’il a demandé l’aide d’un voisin. C'est à partir de cet instant qu’il a affirmé avoir trouvé sa mère assassinée. “Il appert que Sébastien Brousseau n’a jamais accepté la séparation de ses parents et que, depuis ce temps, il était souvent à couteaux tirés avec sa mère qui ne lui refusait jamais rien. Il était, selon des proches, un enfant gâté. Micheline Sévigny travaillait comme enseignante.”57
C’est dans un conteneur de Bois-des-Filion que des policiers ont retrouvé des bijoux et autres objets de valeur appartenant à la victime, incluant des vêtements tachés du sang de son fils. Le 19 novembre, Sébastien Brousseau, le fils de Micheline, a été formellement accusé du meurtre.
En mars 1991, Brousseau a plaidé coupable à une accusation d’homicide involontaire. En mai 1991, la Couronne a suggéré une peine de 5 ans. Deux rapports psychiatriques, l’un préparé par la Couronne et l’autre par la défense s’entendaient pour dire que le jeune tueur soutenaient la thèse du “black-out”. Il a finalement écopé de 4 ans et 10 mois de prison.




Commentaires