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1992, 9-10 mai – Yvon Labelle; Claude Lecours; et Rémy Labelle, 17 ans 

  • 20 déc. 2024
  • 2 min de lecture


Parenticide/Fratricide/Familicide – Arme à feu (calibre .12) 

Longueuil - ? SC 

Martin Labelle, leur fils de 14 ans, perpétuité. 

Dans la nuit du 9 au 10 mai 1992, Martin Labelle, un adolescent de 14 ans, jouait au Nintendo chez son ami Stéphane Samuel, à Longueuil. À l’insu de Samuel, Labelle a pris pris une arme de calibre .12 qui appartenait à son ami. Quant aux cartouches, il en aurait acheté au cours des jours précédents, ce qui démontre bien la préméditation de son geste. Le jeune garçon, qui n’avait pourtant pas de problème de consommation de drogue ni d’alcool, est rentré chez lui, a chargé l’arme et a tué ses parents – son père Yvon Labelle et sa mère Claude Lecours – ainsi que son frère de 17 ans, Rémy. 

Dans le journal Le Quotidien du 19 août 1992, on mentionnait que l’adolescent était défendu par Me Jean Gauthier. Le jeune tueur n’était pas nommé en raison de son âge, ni les victimes d’ailleurs. 

Une dizaine de jours après le drame, l’adolescent a été déclaré apte à subir son procès. Par contre, Labelle a affirmé ne plus se souvenir pourquoi il devait tuer ses parents. Il a alors comparu vêtu d’un t-shirt à l’effigie de la marque de whiskey Jack Daniels et d’un pantalon noir. Dans son témoignage, un détective a expliqué que l’accusé n’avait aucun regret d’avoir tué ses parents, alors qu’il en éprouvait juste un peu pour la mort de son grand frère.  

Le 24 octobre 1992, La Presse a souligné que le jeune tueur serait jugé aux adultes, ce qui a finalement permis aux médias de l’identifier. Au cours du procès, qui s’est tenu en novembre 1994, on a appris que Martin Labelle rêvait de tuer ses parents depuis l’âge de 10 ans. Pourtant, on a démontré que ses parents l’aimaient et qu’ils prenaient soin de lui. Selon le psychiatre Louis Morrissette, l’accusé souffrait d’un délire de persécution et voyait ses parents comme des bourreaux. 

En décembre 1994, Labelle a été reconnu coupable des trois meurtres. En février 1995, il a écopé d’une sentence à perpétuité sans possibilité de libération avant 10 ans, comme le jury l’avait suggéré. Selon son avocat, Labelle aurait tenté de se suicider quelques jours avant le prononcé de la sentence.56 

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