Matricide – Strangulation – Mise en scène
Sainte-Julie – 1 SC
Son fils de 15 ans, 7 ans de détention.
Le 28 juin 2010, un adolescent de 15 ans s’est rendu au coin des rues Beaucourt et René-Gauthier, à Varennes, pour téléphoner au 911. “Dans la chambre de ma mère, il y a son cadavre. C'est moi qui l’ai tuée.” Peu de temps après, les policiers ont effectivement retrouvé le corps de la femme de 45 ans dans sa maison de Sainte-Julie.
Trois semaines plus tard, le jeune tueur a plaidé coupable à une accusation de meurtre non prémédité en Chambre de la jeunesse. On a appris que le fils avait été placé dans un Centre jeunesse en raison de problèmes de comportement et de toxicomanie. Au cours du week-end fatidique, on lui avait permis d’aller rendre visite à sa mère. Selon le garçon, le crime serait survenu au cours d’une dispute. Il voulait qu’elle le reconduise chez une amie alors que sa mère refusait. Sa mère avait fini par se réfugier dans sa chambre, et c’est vraisemblablement dans cette pièce qu’il l’a rejoint pour l’étrangler à mort.
Une fois sa mère morte, il a enfilé des gants pour tenter de la traîner jusqu’au sous-sol, un projet qu’il a rapidement abandonné. Il a alors pris sa douche, pris de l’argent à sa victime et utilisé le téléphone de sa mère pour appeler un ami. Cet ami est venu le rejoindre à la maison et, ensemble, ils ont consommé du cannabis. Par la suite, il a passé le reste de la nuit chez d’autres amis. Finalement, au matin, il s’est décidé à contacter les policiers.
Les journalistes ont décrit le jeune tueur comme quelqu’un de frêle et impassible. Le 10 novembre 2010, il a écopé d’une sentence de 7 ans, soit la peine maximale pouvant être donné à un adolescent pour un meurtre au 2e degré. Une évaluation à l’Institut Pinel a démontré que le jeune homme n’avait aucune empathie et ne ressentait aucun sentiment de culpabilité. Par ailleurs, on a appris que l’enfant avait commencé à s’en prendre à sa mère dès l’âge de 6 ans. En 2008, la mère s’était même présentée dans un CLSC parce qu’elle ne savait plus quoi faire avec son fils.
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