2016, 27 juillet – Judith Elemond Plante, 22 ans 

Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Arme blanche 

Victoriaville, 39 rue de l’Aqueduc - 1 SC 

Jean-François Toupin Houle, 25 ans, prison à vie. 

Le 27 juillet 2016, c’est dans son appartement du 39 rue de l’Aqueduc, à Victoriaville, qu’on a retrouvé le corps de Judith Elemond Plante, 22 ans. Elle avait été battue à mort. Après avoir entendu des cris de femme et du vacarme, les voisins avaient contacté les services d’urgence. « Ça a l'air d'avoir brassé, j'ai entendu du bruit, comme si des gens se battaient. J'ai entendu une femme crier, puis, un peu plus tard, trois autos de police sont arrivées rapidement. Les policiers ont ensuite bouclé le périmètre », s’est confié un témoin à La Tribune. 

Une fois à l'intérieur de l'appartement, les policiers de la SQ ont découvert le corps d'une femme grièvement blessée. Son décès a été constaté peu après. Une dizaine d'enquêteurs du Service d'identité judiciaire ont investi la scène de crime afin de faire la lumière sur les circonstances du drame. Le coroner Yvon Garneau a ordonné à ce que le corps de la victime soit acheminé au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal. Finalement, le coroner a déterminé que la victime avait été poignardée. 

En fin de journée, la porte-parole de la Sûreté du Québec Aurélie Guindon a confirmé que les policiers avaient procédé à l'arrestation d'un homme dans la région de Trois-Rivières. Il s’agissait de Jean-François Toupin Houle. Selon ce qui a été permis d'apprendre, Judith Elemond Plante aurait fait la rencontre de son agresseur par l'entremise d'un site de rencontre. Le décès pourrait avoir comme origine un jeu sexuel qui a visiblement mal tourné. Les sources officielles de la SQ et du coroner n'ont cependant pas été en mesure de confirmer cette information. 

La victime laisse notamment dans le deuil une petite fille prénommée Ophélie qui venait à peine de souligner son premier anniversaire. Cette dernière se trouvait sur les lieux lorsque le crime a été perpétré, mais elle n'avait pas été blessée. Contacté par La Tribune, le père, Dave Blondeau, a préféré n'émettre aucun commentaire. Ce dernier était visiblement bouleversé par la situation. 

Il s'agissait du premier homicide à survenir sur le territoire de Victoriaville en près de six ans. En août 2010, Patrick Lavoie et Vanessa Tremblay avaient été séquestrés, tués, puis démembrés dans un appartement de la rue Saint-Jean-Baptiste. 

Fait étrange, en 2002, il y avait eu un autre meurtre commis à la même adresse, à savoir le 39 rue de l’Aqueduc, à Victoriaville. Blandine Simoneau Girouard avait été assassinée par son fils, André Girouard. 

En avril 2018, Jean-François Toupin Houle a finalement été condamné à la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant 10 ans. Il avait finalement accepté de plaider coupable à une accusation réduite de meurtre au 2e degré.