top of page

2023, 30 septembre – Thérèse Brassard-Lévesque, 79 ans

  • 16 nov. 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 mars



Homicide domestique par un conjoint suicidaire - Strangulation

Terrebonne, La Ressource de Lanaudière, rue Yves-Blais – 1 SC

Gilles Brassard, son mari de 81 ans, a tenté de se suicider après son crime, prison à vie.

Le 30 septembre 2023, Thérèse Brassard-Lévesque, 79 ans, a été tuée dans la chambre qu’elle occupait au sein de la résidence La Ressource de Lanaudière, à Terrebonne. Elle souffrait d’Alzheimer depuis environ 5 ans et sa situation avait empirée ces derniers temps. Vers 18h00, c’est un préposé qui effectuait sa ronde qui a découvert un homme de 81 ans dans la chambre, inconscient. À l’époque, la police n’a pas voulu dévoiler le lien qu’il pouvait avoir avec la victime, mais il devenait évident qu’il s’agissait de son conjoint. En effet, Gilles Brassard habitait encore chez lui mais il s’était rendu à la résidence pour mettre fin aux jours de sa femme, juste avant de tenter de s’enlever la vie en ingurgitant des médicaments.

Selon TVA, la victime serait morte étranglée. Quelques jours plus tard, Brassard a repris conscience et il a été accusé du meurtre de sa femme.  Selon des témoins, il n’en pouvait plus de voir sa femme dépérir. Elle avait d’ailleurs dû être placée dans ce foyer au début de l’année 2023, alors que le couple était marié depuis 54 ans. D’autres ont aussi dit de Gilles qu’il était une bonne personne. Malgré un niveau de dangerosité nul pour la société, on a annoncé que le vieil homme serait détenu jusqu’à sa prochaine comparution.

En novembre 2024, lors de son procès, on a compris que l’accusé s’est présenté dans la chambre de sa femme avec un sac contenant une corde, des médicaments et une lettre d’adieu. Il y a fallu une vingtaine de minutes avant de pouvoir étrangler sa femme. Finalement, il s’est allongé sur elle et a ingurgité les médicaments. Gilles Brassard a été condamné à la prison à vie pour avoir tué sa femme. Il devra purger au moins 10 ans avant de pouvoir demander une libération conditionnelle. Le condamné a lui-même été surpris par la sentence. Il s’est d’ailleurs confié à un journaliste de Radio-Canada en précisant que « Ça vient me donner un super choc. Je me suis dit dans ma tête : « Ils vont voir que je ne suis pas un assassin, que je ne suis pas un mauvais gars. » Ça ne se peut pas qu’un gars comme moi ait 10 ans, pendant qu’il y a des monstres qui ont moins. »[1]

Pour sa part, La Presse l’a qualifié « d’abandonné par le système ».[2]




Jugement de 2024:



Comentarios


  • Facebook
  • LinkedIn

©2020 par DHQ. Créé avec Wix.com

Toute reproduction partielle ou complète des dossiers publiés sur ce site est illégale sans le consentement des auteurs du DHQ.

bottom of page