1858, 18 janvier – Catherine Prévost Desforges, 60 ans
- 16 nov. 2024
- 2 min de lecture
Meurtre par passion – empoisonnement
Saint-Jérôme – 1 SC
Marie-Anne Crispin, 45 ans[1], et Jean-Baptiste Desforges, époux de la victime, pendus. Antoine Desforges, acquitté.
Le 18 janvier 1858, Catherine Prévost Desforges était retrouvée morte à Saint-Jérôme. Elle a succombé à un empoisonnement. Cette nuit-là, Catherine devait dormir seule en raison de l’absence de son mari. Marie-Anne Crispin, dont le mari était mort l’année précédente, s’est presque imposée pour aller passer la nuit avec elle et Antoine Desforges. Ceux-ci seraient arrivés le soir pour ne pas être vus par le voisinage. Vers minuit, Jean-Baptiste Desforges est allé frapper à la porte de voisins en criant que sa belle-sœur était mourante. À l’arrivée des premiers témoins, Catherine était déjà morte et recouverte d’un drap.
Marie-Anne Crispin et l’époux de Catherine, Jean-Baptiste Desforges, ont été accusés du meurtre. Selon les journaux qui ont couvert le procès, Marie-Anne Crispin était la maîtresse de Desforges. Ce dernier était cordonnier de métier. Le 20 avril, ils ont été reconnus coupables et condamnés à mort. Ils ont été pendus simultanément le 25 juin 1858 à la prison de Saint-Jérôme, à 10h00.[2] Selon Raymond Boyer, Marie-Anne Crispin avait d’abord été accusée du meurtre par empoisonnement de son mari, un dénommé Bélisle, mort en 1857, mais l’accusation avait été abandonnée.[3]
[1] Selon Boyer, elle avait plutôt 50 ans.
[2] « Execution of the St. Jerome murderers, Marie Ann Crispin and Jean Baptiste Desforges », The Montreal Herald, 26 juin 1858, Revues et journaux québécois, Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
[3] Selon Raymond Boyer, il y a eu un troisième accusé, Antoine Desforges, dans l’affaire du meurtre de Catherine Prévost. Il a cependant été acquitté. Toutefois, il aurait aussi été accusé dans l’affaire du possible meurtre de Bélisle.
Comments