Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Empoisonnement
Buckland, région de Bellechasse – 1 SC
Villebon Bissonnette, son conjoint de 36 ans, pendu.
Villebon Bissonnette a fini par se lasser de sa femme, au point de la maltraiter et de développer l’idée de s’en débarrasser. Sous un faux-prétexte, il a réussi à se procurer auprès d’un médecin l’arsenic dont il s’est ensuite servi pour empoisonner son épouse, Malvina Bissonnette. Celle-ci a été retrouvée morte le 16 novembre 1871. L’enquête du coroner a conclu qu’elle avait été empoisonnée.
En 1872, Bissonnette a été condamné à mort. Selon Clément Fortin, il se serait évadé pendant l’attente de son exécution, mais on l’a vite rattrapé.[1]
[1] Clément Fortin, Mesrine le tueur de Percé : une fraude judiciaire, 2012, p. 143.
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