Homicide argumentatif – Battu à mort
Québec, rue Sainte-Marguerite -
Non élucidé. Owen O’Malley, son beau-fils, disparu en cavale.
John Burke a été tué par son beau-fils, Owen O’Malley. C’est une dispute qui aurait éclatée entre eux et son beau-fils l’a battu à mort. Plutôt que de répondre de ses actes devant la justice, celui-ci a pris la fuite durant 20 ans, ce qui représente l’une des plus longues cavales de l’histoire criminelle québécoise. Entré en état d’ivresse, O’Malley se serait mis à taquiner le jeune William Burke, 14 ans. Le père s’est fâché et a frappé O’Malley. Mais ce dernier lui a immédiatement donné une râclée. Burke a ensuite passé une quinzaine de jours à l’hôpital avant de décédé de ses blessures, chez lui, le 5 février 1881.
À la fin de janvier 1901, la police n’avait pas oublié Owen O’Malley. Une lettre d’un greffier de Détroit a informé les autorités québécoises qu’un certain O’Malley, lors d’une soirée bien arrosée, s’était vanté d’un crime qu’il avait commis à Québec il y avait maintenant 20 ans. On avait encore dans les archives de la police la déposition ante mortem de Burke, enregistrée le 20 janvier 1881, à l’hôpital de Marine.
car elle l’a enfin arrêté. Étrangement, il habitait à Québec. C’est par un soir où il avait bu qu’il s’est confié à quelqu’un à propos de son crime de 1881. On l’a poursuivi jusque dans l’ouest du Canada, mais sans succès. Il était demeuré introuvable durant ces 20 ans.
Malgré cela, on semblait douter qu’il soit condamné car la mort de Burke avait été causée par des côtes cassées et des poumons obstrués. Il a été reconnu coupable d’homicide involontaire.
Les journaux l’ont condamné à l’avance au début de l’année 1901, alors qu’on pensait avoir retrouvé sa trace, mais rien n’indique ensuite qu’on ait réussi à l’arrêter et à le ramener pour qu’il soit jugé.
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