top of page

1885, 5 décembre – Ephrem Longpré, 26 ans

  • 17 nov. 2024
  • 2 min de lecture
Profit personnel? –

Entre Saint-Henri-de-Mascouche et Montréal - ? SC

Non élucidé. Joseph « Petit Français » Montreuil, 40 ans, soupçonné.

Le 10 décembre 1885, Le Journal des campagnes annonçait la disparition de Ephrem Longpré, 26 ans, veuf depuis quelques semaines et père de deux enfants. Il avait quitté sa ferme de Saint-Henri de Mascouche pour se rendre vers Montréal vendre les produits de sa terre. Le jeune cultivateur a été vu sur la place Jacques-Cartier tôt le samedi matin. Le même soir, vers 18h00, il a vendu la totalité de sa marchandise, alors il a repris la route pour retourner chez lui. Il avait accumulé une vingtaine de dollars dans ses poches. Mais Longpré n’est jamais rentré chez lui. Le lundi, on a retrouvé sa voiture et son cheval dans une station à Sault-au-Récollet.

Le mercredi 9 décembre, on a retrouvé un corps à quelques arpents de la voie publique. La victime portait des marques de violence à la tête et était enfouie sous un monceau de perches. Il semble qu’on n’ait jamais pu identifier clairement ce cadavre. Malgré tout, la disparition de Longpré a été considérée comme un homicide et on a vite soupçonné une bande de brigands qui hantait alors les alentours de Montréal et qui agissait sous le leadership d’un dénommé Joseph Montreuil.

En novembre 1886, les journaux ont annoncé l’arrestation de Montreuil, que l’on a clairement identifié comme le chef d’un gang. Il a été arrêté à Joliette le 3 novembre 1886. Un journal l’a décrit ainsi : « Montreuil est un homme d’environ 40 ans; il a toutes les allures d’un brigand déterminé; rarement il vous regarde en face jamais il ne le fait autrement que d’un regard fugitif. On dit qu’il est originaire de Québec; il s’est donné tant de noms, dans sa vie, qu’il est un peu difficile de retracer son histoire. »[1]

On espérait que l’arrestation de Montreuil et de ses complices puissent éclaircir l’étrange disparition de Longpré, mais il semble qu’il n’y ait jamais eu de poursuite judiciaire dans cette affaire, faute de preuve.



[1] Journal des campagnes, 4 novembre 1886.

Komentáre


  • Facebook
  • LinkedIn

©2020 par DHQ. Créé avec Wix.com

Toute reproduction partielle ou complète des dossiers publiés sur ce site est illégale sans le consentement des auteurs du DHQ.

bottom of page