1920, 15 août – Philomène Lafond, 75 ans
- 1 mai
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Homicide domestique? – Arme à feu
Gracefield (Outaouais) - ? SC
David St-Jean, son neveu de 18 ans, acquitté.
Philomème Lafond, une femme qui vivait seule dans sa maison de Gracefield, en Outaouais, a été tuée par arme à feu en août 1920. Le journal Le Droit a immédiatement présenté deux versions de l’affaire. La première voulait que la tante ait été tuée accidentellement alors que son neveu de 18 ans nettoyait son arme à feu. L’autre version voulait qu’il l’ait tué délibérément. Pour sa part, le coroner a rendu un verdict de mort accidentelle.
Malgré ce résultat, les autorités ont accusé le jeune St-Jacques. « La victime avant de mourir aurait fait une déclaration importante à M. le curé Légaré et au Dr Desjardins. »[1] Selon La Tribune, une autre version est apparue. Mme Lafond, cette fois âgée de 60 ans, « aurait refusé de complaire à un nommé St-Jean [...]. la victime déclara que St-Jean avait fait feu sur elle parce qu’elle avait refusé de se rendre à ses désirs. »[2]
Les autorités ont accusé son neveu de 18 ans, David St-Jean. En mars 1921, au palais de justice de Hull, lors du procès, la déclaration ante mortem de la victime n’a pas été admise en preuve parce que Mme Lafond n’avait pas été avisée qu’elle allait mourir en enregistrant ce témoignage. St-Jean a donc été acquitté.
[1] Le Droit, 17 août 1920.
[2] La Tribune, 20 août 1920.
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