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1946, 28 mars – Aurore Tessier, 48 ans (alias Marcelle Gauthier)

  • 1 janv.
  • 2 min de lecture


Homicide à motif indéterminé – strangulation

Montréal, 1490 rue Closse – 1 SC

Non élucidé.

Le 28 mars 1946, Aurore Tessier, une célèbre mannequin très connue à Montréal, a été retrouvée morte dans son luxueux appartement du 1490 rue Closse. « Elle était complètement vêtue; mais, quoiqu’elle eût ses bas, elle ne portait pas de souliers. Elle gisait sur son lit. Une robe de nuit en soie, bleue lavande, était nouée autour de son cou… Aurore Tessier avait été étranglée. »[1]

C’est une voisine qui a fait la découverte. Dans l’appartement, la police a retrouvé des écrits de la victime dans lesquels elle semblait repentante sur certains épisodes de sa vie, ce qui a d’abord laissé croire qu’elle aurait pu se suicider. Une photo prise dans un club de nuit montrait Mlle Tessier avec un homme, mais la tête de celui-ci avait été déchirée. On a également établi le fait qu’un homme l’avait raccompagné chez elle le soir avant sa mort. Une voisine a révélé avoir entendu une dispute cette-là dans la chambre de la victime. L’enquête du coroner a conclu à un crime, commis par une ou plusieurs personnes non identifiées.

Pour étayer la thèse du suicide, qui était apparemment privilégiée par plusieurs policiers, La Patrie a sortie une vieille histoire d’une dizaine d’années démontrant qu’une amie d’Aurore Tessier s’était suicidé par strangulation à New York. Étrangement, celle-ci avait aussi été étranglée avec une robe de nuit.

Aurore avait déjà remporté le titre de Miss Montreal. On ne lui connaissait aucune liaison, mais quelques semaines avant sa mort elle serait tombé amoureuse, au point de préparer son mariage. « Le soir du meurtre, elle avait dîner dans un restaurant chic du haut de la ville. Finalement, elle était restée seule avec un compagnon. Celui-ci l’avait quittée quelques minutes pour aller échanger un chèque. Quand il revint, il constata qu’Aurore Tessier était partie en taxi avec un autre homme. » Quelques jours plus tard, un portrait-robot a été réalisé à partir des souvenirs du chauffeur de taxi, mais sans grand résultat.



[1] Le Petit Journal, 28 mars 1948.

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