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1961, 1-2 janvier - Antoinette Saint-Denis, 26 ans

  • 5 nov. 2024
  • 2 min de lecture


Homicide à motif indéterminé – Arme blanche (38 coups de couteau) – Surpuissance
Montréal, 4005 rue Saint-Denis – 1 SC
Non élucidé.
            Dans la nuit du 1er au 2 janvier 1961, Antoinette Saint-Denis a été poignardée à 36 reprises dans sa chambre de la rue Saint-Denis, à Montréal. Selon Montréal-Matin, Antoinette habitait dans une « maison de rapport ». « Par ailleurs, l’autopsie pratiquée sur le corps de la femme, qui ne vivait pas avec son mari, a révélé que la victime avait été poignardé à 38 reprises différentes et que deux des blessures étaient suffisantes pour causer la mort. »[1]
            Selon Le Progrès du Saguenay, c’est son beau-frère, Alfred Quévillon, qui a trouvé son cadavre « après avoir demandé au propriétaire de l’immeuble d’ouvrir la porte lorsque la femme ne s’est pas rendue à une réunion de famille. La police dit que le corps portait des marques à la gorge. La femme était morte depuis 24 heures. Mlle St-Denis a assisté à une réception donnée par des parents la veille du Jour de l’An et devait y faire une autre visite hier. »
            Et La Presse de préciser que « Son beau-frère, M. Alfred Quévillon, et le propriétaire de l’immeuble, M. Léopold Fredette, ont découvert la victime dans son lit, en « baby doll » rouge, bigoudis dans les cheveux recouverts d’un filet. […] La victime demeurait seule dans cet appartement d’une pièce, le 18, au troisième étage, depuis 11 mois. Elle vivait séparée de son mari mais « ne travaillait pas », a dit le propriétaire des Appartements Normand. Même si sa locataire n’avait pas payé son loyer, samedi dernier, M. Fredette ne s’en était pas inquiété vu que c’était la période des Fêtes et qu’auparavant elle avait toujours payé rubis sur l’ongle. Une trentaine d’appels téléphoniques n’avaient pas non plus inquiété le concierge car la victime faisait souvent des cures de sommeil. Près du lit, attaché à une lampe, un squelette miniature blanc comme la mort… »[2]
En 1967, Montréal-Matin est brièvement revenu sur l’affaire. Malheureusement, l’enquête n’avait pas progressé.

[1] Montréal-Matin, 5 janvier 1961.
[2] « Le premier meurtre de l’année, Jeune femme trouvée morte le corps lacéré de 30 coups », La Presse, 4 janvier 1961.

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