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1963, 6-7 septembre – Joseph-Sylvio Gagnon, 64 ans

Homicide à motif indéterminé – Objet contondant (brique)

Vieux-Montréal, 41 rue Saint-Jean-Baptiste – 1 SC

Non élucidé.

            Joseph-Sylvio Gagnon, qui n’avait qu’un bras, a été sauvagement battu à mort en septembre 1963. Selon La Presse, il aurait été tué à coups de brique dans la nuit du vendredi 6 septembre au samedi 7 septembre, dans une entrée de cour qui faisait face au 41 rue Saint-Jean-Baptiste, dans le vieux Montréal. Gagnon demeurait au 448 Champ-de-Mars, mais on a aussi dit de lui qu’il était itinérant. On l’a découvert vers 6h00 le samedi matin alors qu’il gisait dans une mare de sang. « Il semble qu’une dispute ait précédé le crime. Près du corps du sexagénaire, les policiers ont en effet trouvé quelques bouteilles de bière vides et une brique, que l’on croit avoir été l’arme du meurtrier. Ce dernier n’a pas dû rencontrer beaucoup de résistance : en plus d’avoir le bras gauche amputé, la victime avait un membre artificiel. »[1]

            Selon une théorie présentée par le journaliste Claude Lavergne, dans un article publié le 2 avril 1964, le meurtre de Gagnon serait le troisième commis par un mystérieux tueur en série de race noire qui, malheureusement, ne sera jamais identifié. Les deux premières victimes auraient été Arthur Morgan, retrouvé le 16 novembre 1962, et John Kenneth Hall, le 12 juillet 1963. Les deux premiers ont été assassiné dans un immeuble désaffecté du 1348 rue Torrence, à Montréal. Ils ont été étranglés, tandis que Gagnon a été tué avec un objet contondant.


 

[1] « Assassinat d’un infirme », La Presse, 9 septembre 1963.

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