Meurtre par contrat – Arme à feu
Chomedey, 450 boulevard Labelle, près de la 76e Rue – 1 SC
Non élucidé.
Dans la nuit du 28 février 1965, une femme est entrée au restaurant Chomedey B.Q., situé au 450 boulevard Labelle, près de la 76e Rue, à Chomedey, en déclarant qu’un homme gisait dans une mare de sang, à l’extérieur. La police est rapidement arrivée sur les lieux, vers 1h50. Réjean Lavoie, 27 ans, de Chomedey, a été trouvé avec une balle dans la tête : le projectile, qui avait pénétré dans la joue gauche, est ressorti par l’oreille. Réjean Lavoie était un récidiviste qui venait de compléter une peine de trois mois de prison à Bordeaux. L’enquête a immédiatement été orientée vers la piste du règlement de compte.[1] Selon le site La Mémoire du Québec, Lavoie était connu pour avoir dirigé le groupe qui avait administré une râclée au caïd de la drogue Lucien Rivard.
En mai 1968, le journaliste Jean-Claude Asselin a publié un article dans La Patrie en affirmant que la police savait qui avait tué Lavoie mais qu’elle manquait de preuve pour aller de l’avant. En fait, une certaine Lucille Séguin savait tout de cette affaire mais refusait de parler. Lucille était serveuse dans le restaurant près duquel Lavoie a été assassiné en 1965. Après le crime, elle s’était réfugiée aux États-Unis pour assurer sa sécurité. En 1968, elle était de retour au Canada, mais elle refusait toujours de parler.
Lucille avait pris une sage décision de garder le silence, puisqu’une autre femme, Jacqueline Lauzon, avait été sauvagement battue et laissée pour morte en 1965 parce qu’elle savait des choses en lien avec le meurtre de Lavoie. Asselin ajoutait que l’assassin de Lavoie avait été arrêté peu de temps après en 1965 pour un autre crime.
On aurait soupçonné un certain Ouimet et Roger Larue, mais ceux-ci ont été assassinés en mai 1968.
[1] « Meurtre d’un récidiviste », La Presse, 1er mars 1965.
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