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1967, 15 octobre – Jean J. Crête



Homicide commis lors d’un vol – Objet contondant (barre de fer)

Grandes-Piles, 4ème avenue (Mauricie) – 1 SC

Non élucidé.

            Jean J. Crête a fortement contribué au développement de la région de la Mauricie, en particulier au sein de l’industrie des pâtes et papiers.  On a dit qu’en 1952 il avait jusqu’à 5 000 employés sous ses ordres. Le 15 octobre 1967, vers 20h30, Crête et son épouse se sont mis au lit, à l’étage de leur somptueuse maison située sur la 4ème avenue à Grandes Piles. Peu après, leur chauffeur de 53 ans, Paul-Émile Baribeault, est rentré chez lui, au700 boulevard Ducharme, à Grande-Piles. Baribeault, qui travaillait pour le couple Crête depuis 26 ans, s’est assuré que tout était bien verrouillé avant de rentrer chez lui.

            Vers 22h00, trois voleurs ont fracassé la vitre d’une porte qui donnait accès au garage. Ils se sont ensuite dirigés vers la chambre à coucher des Crête. Selon le rapport de police, Crête a tenté de quitter son lit pour s’interposer, mais l’un des brigands lui a donné un coup de barre de fer. D’après Mme Crête, il n’y avait que deux hommes dans la chambre. L’un était armé d’un revolver et l’autre d’une barre de fer.

            Ils ont ensuite fouillé la maison et dans un tiroir ils ont trouvé la somme de 6 100$ en billets de 100$, ainsi que plusieurs bijoux. Ils ont ensuite forcé Mme Crête à descendre à la cuisine, où elle a dû leur donner d’autres objets de valeur. Finalement, les deux bandits ont quitté les lieux après avoir coupé la ligne du téléphone. On estime le montant total du vol à 30 000$. Après avoir détaché son mari, Mme Crête s’est précipité à l’extérieur pour obtenir l’aide de son chauffeur.

            Un témoin avait mémorisé une partie du numéro de la plaque de la voiture qui avait servi aux voleurs à prendre la fuite : 9?-254?. Par ailleurs, un autre a affirmé avoir reconnu Angèle Crête Paré, la fille de Jean J. Crête, dans cette même voiture. La fille aurait-elle participé à un vol qui visait son père?

Selon certains témoins entendus par la suite, elle se plaisait à dire que son père était riche, en particulier lorsqu’elle buvait. Après une perquisition chez elle qui n’avait rien donné, Angèle Crête a été retrouvée morte le 17 novembre. Elle s’était suicidée. Quelques jours plus tard, le 21 novembre 1967, Jean J. Crête s’est éteint à l’hôpital Laflèche de Grand-Mère des suites de ses blessures. Toutefois, le coroner a pris la décision d’en rester au cas de recherche. Selon lui, d’après l’autopsie et les autres éléments, il ne pouvait pas conclure à un verdict de responsabilité criminelle car il n’était pas convaincu qu’il était en présence d’un homicide.

Cécile Rouleau, la veuve de Jean Crête, est décédée le 1er octobre 1971. Paul-Émile Baribeault, leur chauffeur, s’est éteint au Cap-de-la-Madeleine le 22 mai 1977. [1]


 

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