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1968, 22 février – Raymond Bonenfant, 28 ans

  • 23 nov. 2024
  • 1 min de lecture


Meurtre par contrat/Profit commercial – Arme à feu

Montréal-Ouest, cour de triage Turcot – 1 SC

Non élucidé.

            Le 22 février 1968, le corps criblé de balles de Raymond Bonenfant, 28 ans, a été retrouvé dans une auto abandonnée à la cour de triage Turcot, à Montréal. Le même jour, on retrouvait aussi le corps de Michel Marleau, 19 ans, dans un fossé du rang Brodeur, à Saint-Nazaire d’Acton.

Une semaine après le double meurtre de Raymond Bonenfant et de Michel Marleau, Le Petit Journal annonçait que la police connaissait les coupables et que les deux hommes auraient été éliminés pour ce qu’ils savaient à propos des dirigeants de la pègre. En fait, on les aurait considérés comme des témoins gênants dans la disparition d’un autre montréalais, survenu en octobre 1967, et « dont l’identité est gardé secrète pour le moment », soulignait Le Petit Journal. Toutefois, il s’agirait du meurtre de Jules Csoman. « On a de bonnes raisons de croire que Marleau a été utilisé comme appât pour faire monter Bonenfant dans l’automobile qui l’a conduit à la mort. Si Marleau n’a pas tiré lui-même sur son ami Bonenfant, il aurait pour le moins assisté au meurtre. »[1]

« De plus, et c’est ici que ça se corse, on a trouvé des liens directs entre ce double meurtre et un assassinat qui a fait couler beaucoup d’encre l’automne dernier : celui de Jules Csoman. En mai 1968, un article de Michel Auger dans La Presse faisait des rapprochements avec le clan Dubois et le double meurtre Bonenfant-Marleau. Les deux crimes n’ont cependant jamais été résolus.



[1] Le Petit Journal, 3 mars 1968.

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