Homicide sexuel? – Arme à feu (calibre .22)
Vanier / Saint-Michel-de-Bellechasse – au moins 2 SC
Non élucidé.
Aline Travers et Suzanne Mercier ont été vu pour la dernière fois dans la soirée du 25 juin 1969, à Ville Vanier. Ce soir-là, Suzanne est venue rejoindre Aline, qui était en visite chez sa sœur. Le lendemain, 26 juin, le corps de Suzanne Mercier était retrouvé dans le fleuve, près du quai de Saint-Romuald. On l’avait abattu d’une balle de calibre .22 dans le crâne. Quelques jours plus tard, on retrouvait le corps d’Aline Travers sur les battures du fleuve à la hauteur de Saint-Michel-de-Bellechasse. « Tout comme Suzanne Mercier, la jeune Travers avait une balle dans la tête. Elle ne portait toutefois aucune pièce d’identité sur elle. »[1]
Les funérailles d’Aline Travers se sont déroulées le 3 juillet à Sainte-Marie de Beauce. Pendant ce temps, « La police continue son enquête dans ce double meurtre. Pour le moment, les indices seraient passablement rares et il est fort possible qu’on ne puisse connaître le dénouement de l’affaire avant quelques mois. »
Aline et Suzanne étaient de très bonnes amies. Elles partageaient la même chambre, au 574 de la rue Saint-Jean, à Québec. Suzanne, fille de Paul Mercier, travaillait dans un salon de coiffure du magasin Pollack, à Sainte-Foy. Pour sa part, Aline était caissière au magasin Steinberg à Sainte-Foy. On a dit des deux copines qu’elles étaient de jeunes filles réservées.
Selon l’autopsie, on a parlé d’une arme de « fort calibre », alors que le calibre .22, comme plusieurs le savent, est l’un des plus faibles disponible sur le marché, que ce soit en 1969 ou aujourd’hui. D’autre part, il est aussi l’un des plus répandus. Aline Travers « a été atteinte à la région temporale gauche et la balle est sortie du côté droit. Quant à Suzanne Mercier, le projectile a traversé de l’arrière de l’oreille droite à l’arrière de l’oreille gauche. […] Dans les deux cas, il s’agit vraisemblablement du même instrument. »
[1] Le Guide, 3 juillet 1969; Le Petit Journal, 27 juillet 1972; Le Petit Journal, 10 décembre 1972; Le Soleil, 13 mars 1972; Le Soleil, 20 décembre 1971; Dimanche-Matin, 23 août 1970; etc.
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