1970, 10 août – Vincenzo Cuffaro, 35 ans

Meurtre par contrat - ? – Mise en scène

? - ? SC

Non élucidé.

Vincenzo Cuffaro, 35 ans, un personnage bien connu dans le milieu du crime organisé, est disparu le 10 août 1970 sans laisser de trace. On sait toutefois qu’il habitait sur la rue Sagard, dans le nord de Montréal. Les policiers de l’époque étaient déjà convaincus qu’on devait le considérer mort, car les informations qu’ils avaient récolté leur permettaient de comprendre qu’on ne le reverrait plus jamais.

Cuffaro était le propriétaire du Bar Agrigento, situé au 6825 boulevard Saint-Laurent. Son casier judiciaire était assez lourd. « Le soir de sa disparition, il travaillait, comme à l’accoutumée dans son commerce, lorsqu’il a reçu un appel téléphonique mystérieux. Il a alors demandé à un habitué des lieux de garder son commerce en attendant son retour ... et n’a pas été revu depuis »[1].

Une dizaine de jours après sa disparition, les policiers ont retrouvé sa voiture, une Pontiac Firebird, abandonnée dans le secteur de Mont-Royal.

Un an plus tard, Le Petit Journal le considérait mort, en plus d’associer son exécution à une affaire d’immigration illégale impliquant un policier[2]. Deux autres meurtres auraient été commis dans cette affaire. En novembre 1973, Le Devoir semblait confirmer le tout, dans un article de Jean-Pierre Charbonneau. Ce dernier décrivait Cuffaro comme un homme de main de la Mafia.

[1] Michel Auger, La Presse, 31 décembre 1970.

[2] Le Petit Journal, 11 novembre 1971.