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1970, 20 avril – Anita Marcotte, 52 ans 



Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Arme blanche (hache) – Mutilation  

Saint-Sévère – 1 SC 

Antonio Arvisais, son conjoint de 39 ans, acquitté pour aliénation mentale. 

C'est le 1er février 1971, au palais de justice de Shawinigan, que s’est ouvert le procès d’Antonio Arvisais pour le meurtre d’Anita Marcotte, sa conjointe. Le juge Gabriel Robert a dû conclure par un “mistrial”, juste après que le jury ait entendu deux psychiatres présenter des diagnostics diamétralement opposés concernant l’état mental de l’accusé. L'un le disait sain d’esprit et l’autre non. La Couronne a pu déposer en preuve la déclaration que l’accusé avait fait à la police au lendemain du meurtre, et dans laquelle il avouait connaître Anita depuis environ 3 ans et demi. “Je la fréquentais régulièrement au début mais elle me laissa un été en 1968. Par la suite elle est revenue chez moi. Elle demeurait plus souvent chez moi que chez elle. Depuis que je la connaissais elle me parlait de mariage. Elle voulait se marier absolument. Je lui ai dit que je ne me marierais pas. Il y a un an et demi environ je lui ai dit que je voulais la laisser. Elle ne voulait pas. Elle m’a dit: “Attends que je me fasse un autre chum avant de me laisser”. Malgré ça elle a continué à venir chez nous. Au mois de décembre 1969, je lui ai donné mon char, une Buick 1961, de couleur brun-beige. Je n’avais plus besoin d’aller la chercher chez elle. Elle venait chez nous quand ça lui plaisait.” 

Dans sa déclaration, Arvisais affirmait aussi qu’Anita n’était pas une femme douce et qu’elle l’avait déjà frappé par le passé. Le soir du meurtre, “j’avais décidé de ne plus la revoir. Alors j’ai été la chercher chez elle, sur la 4e rue à Shawinigan, accompagné de Jean-Paul Milot. Jean-Paul est entré dans la maison et il est revenu avec elle. » Ainsi, Anita était revenue avec lui, à sa maison de Saint-Sévère. Encore une fois, la dispute a éclaté et Anita a pris un fer à repasser pour le frapper à la tête. Ensuite, elle a pris la fuite à l’extérieur. Après le choc, Antonio s’est rendu dans son hangar pour y prendre sa hache et revenir vers celle qui avait osé le frapper. Après un premier coup de hache, elle s’est relevée. Il l’a alors frappé deux ou trois fois encore. Cette fois, elle ne s’est pas relevée. 

Anita était la mère de 12 enfants.12 

Le procès d’Arvisais s’est tenu en mars et avril 1971. Selon un docteur, c’est la maladie mentale de l’accusé qui avait contribué à commettre le meurtre. Selon la propre mère de l’accusé, il avait déjà parlé de son intention de tuer Anita. Il a finalement été acquitté pour cause d’aliénation mentale. 

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