Homicide sexuel – Objet contondant? (multiples fractures du crâne)
Entre l’Acadie / Saint-Jean-sur-Richelieu – au moins 2 SC
Non élucidé.
Peggy Coleman et Margaret Jones, deux jeunes Américaines originaires de Californie, étaient en vacances au Québec en juillet 1970. Les deux amies auraient promis à leurs parents de toujours se déplacer par autobus. Peu avant leur disparition, elles auraient manifesté le souhait de se joindre à des auto-stoppeurs californiens réunis près de La Prairie, au Québec.
Les deux jeunes californiennes ont été retrouvées au matin du 9 juillet 1970 par un fermier sur le Chemin des Gares près de l’autoroute 36, entre L’Acadie et Saint-Jean-sur-Richelieu. C’est un automobiliste du nom de Oril Senéchal, D’Iberville, qui a fait la découverte. Le corps de Peggy se trouvait à une distance de 600 pieds de celui de Margaret. Immédiatement, la nouvelle de la tragédie a été transmise sur les fréquences policières de la SQ. « D’après l’escouade des homicides, les deux jeunes filles auraient été vues vers les dix heures, mardi soir, alors qu’elles faisaient de l’auto-stop. Selon certains témoins, les deux Américaines se dirigeaient apparemment vers le camping provincial de Côte-Sainte-Catherine, comté de Laprairie, pour y passer la nuit. Elles étaient munies effectivement de sacs de couchages et d’articles de camping, objets qui ont été retrouvés quelques heures après la tragédie sur la route 6. Une automobile de marque Oldsmobile aurait été aperçue à un certain moment et leur conducteur aurait fait monter les deux voyageuses. Toujours selon l’enquête menée jusqu’à présent, les deux jeunes filles auraient dû, semble-t-il, se débattre assez violemment pour ne pas être attaquées. C’est alors qu’on aurait usé de force et les aurait projetées hors du véhicule. »[1]
On croit que les deux jeunes filles auraient sauté d’un véhicule en marche. Le décès de Peggy a été rapidement constaté, alors que Margaret a survécu. L’autopsie pratiquée sur le corps de Peggy, par le Dr Jean Hould, a démontré qu’elle n’avait pas été violée mais qu’elle est décédée d’une fracture du crâne. Son corps portait également plusieurs contusions.
Dès qu’elle s’est sentie mieux, Margaret est rentrée chez elle à Encino, en Californie. C’est là-bas que les enquêteurs sont allés la rencontrer, mais la jeune femme affirmait ne garder aucun souvenir de l’agression.
En 1971, selon de nouvelles informations, les enquêteurs se seraient concentrés sur l’hypothèse selon laquelle l’assassin était un jeune militaire, d’autant qu’il y avait une base à Saint-Hubert et une autre à Saint-Jean-sur-le-Richelieu. Margaret croyait maintenant se souvenir que l’homme qui les avait attaquées était vêtu en kaki. Quoi qu’il en soit, ce suspect n’a jamais été retrouvé.
Selon le rapport du coroner, que j’ai reçu le 25 janvier 2023, on apprend que la cause de la mort pour Peggy a été une hémorragie méningée suite à de multiples fractures du crâne. Puisque le document se résume à une seule page, nous apprenons à tout le moins que Peggy résidait au 20538 rue Mandell, à Canoga Park, en Californie.
[1] La Voix de l’Est, 10 juillet 1970.
Rapport du coroner:
Comments