Homicide sexuel – Objet contondant (fracture du crâne) – Enlèvement - Viol
Amos, Abitibi - ? SC
Non élucidé? Jean-Yves Paquin, 25 ans, tenu criminellement responsable, aucun autre développement connu.
Marjolaine Lord, une jeune fille de 13 ans, a disparu le 16 juin 1971 alors qu’elle quittait la maison de ses parents, située au 292 est, 13e avenue, à Amos. Elle se rendait à l’école mais Marjolaine n’est jamais arrivé à destination.
Son corps était à l’état squelettique lorsqu’on l’a retrouvé le 11 août 1971 à l’entrée d’un boisé à Amos-Est. C’est un adolescent de 14 ans qui aidait son père à faire les foins qui a fait la découverte. « Les premières constatations indiquent que l’adolescente a été victime d’un maniaque sexuel, car ses pantacourts et ses sous-vêtements étaient par terre, près de son cadavre. »[1] Le lieu de la découverte se situait à environ 2 km de la résidence de ses parents.
Le 3 octobre 1971, Dimanche-Matin a annoncé qu’un jeune homme de 25 ans venait d’être interpellé par les policiers. Le suspect a même été nommé : Jean-Yves Paquin.
En décembre 1971, Montréal-Matin a tenté un rapprochement avec le meurtre non élucidé d’Alice Paré. On a aussi annoncé que Paquin avait été tenu responsable par un coroner. On ignore cependant la suite du dossier.
Le 8 janvier 1973, une femme du nom de Jocelyne Laroche est décédée dans des circonstances étranges et un certain Yves Paquin a été considéré comme un témoin important. Laroche a été découverte en bordure d’une route. Mais le coroner Dr Louis Taillon n’a pas considéré qu’il y avait eu un acte criminel dans le décès de cette jeune femme. En effet, le pathologiste avait conclu que le décès aurait pu être causé par une défaillance cardiaque causée par le froid. Selon le journal Le Droit, Jean Paquin était âgé de 25 ans et père de deux enfants et on a fini par l’accuser du meurtre de Jocelyne, même si le coroner était d’avis qu’il n’y avait pas eu crime dans cette affaire.
Or, nous n’avons pas encore pu établir que Jean-Yves Paquin et Yves Paquin pouvaient être une seule et même personne.
[1] La Presse, 11 août 1971.
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