Filicide par une mère – Par pendaison
La Minerve, Lac Chapleau – 1 SC
Jeannine Godard, sa mère, aucun autre développement connu.
Le 20 août 1971, c’est au Lac Chapleau, à La Minerve, que Daniel Godard, 12 ans, a été retrouvé pendu à l’un des poteaux de la véranda d’un chalet, le visage baîllonné et les mains attachées derrière le dos. Ce sont deux voisines, Diane Levac et Jocelyne Nadeau, qui ont découvert le corps de l’enfant en prenant une marche dans le secteur.
Les policiers ont arrêté la mère de l’enfant, Jeannine Godard, 38 ans. La mère, de Laval, était apparemment en vacances au Lac Chapleau. Selon La Presse, Jeannine avait déjà séjourné en institution psychiatrique. Selon le Dimanche-Matin, c’est la personnalité espiègle de Daniel qui aurait fini par exaspéré sa mère. Selon cette source, elle lui aurait d’abord donné la fessée puis couvert le visage pour étouffer ses cris et elle a fini par lui passer une corde au cou pour ensuite tirer et l’attacher à un poteau de la galerie. Mais cette théorie a été contredite quelques jours plus tard par le Montréal-Matin, dans lequel on a pu apprendre que Daniel se serait pendu en jouant aux cow-boys mais la mère a tout de même été tenu criminellement responsable par le coroner parce qu’elle aurait refusé de lui porter secours. « Pendant 50 minutes Mme Godard a raconté ce qui s’était passé durant la soirée du drame. Plus exactement, le film de cette soirée tragique nous est peu à peu apparu à travers les multiples questions qu’ont posées l’avocat de la couronne Me Maurice Laniel et le Docteur Paquet. Mme Godard, dans son témoignage, a soutenu que c’était son fils Daniel qui avait voulu qu’elle lui attache d’abord les poignets puis qu’elle la baillonne et enfin qu’elle lui attache la corde au cou, laquelle corde était reliée déjà à un pilier de la galerie. Toujours selon son témoignage, il s’agissait d’un jeu. »[1]
[1] Montréal-Matin, 31 août 1971.
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