Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Strangulation – Mise en scène
Brossard - 3 SC
Henri Vincent, son conjoint de 22 ans, 9 ans de prison.
Lucie Beaudoin, une jeune danseuse à gogo, a soudainement disparue le 6 octobre 1971, dans la région de Brossard. Son corps a été retrouvé un peu plus de deux semaines plus tard, soit le 22 octobre, dans une carrière de Brossard. « Le cadavre flottait à la surface d’une carrière remplie d’eau. Le corps était gonflé comme l’est généralement le corps d’un noyé. La tête de la victime, cependant, était rejetée en arrière, indiquant peut-être qu’elle avait eu le cou brisée [sic]. Elle était nue et une cordelette était attachée à son poignet. »[1]
L’autopsie a déterminé que la jeune victime avait été étranglée. Les enquêteurs se sont rapidement intéressés à son conjoint de l’époque, un jeune motard de 22 ans répondant au nom de Henri Vincent, mais celui-ci était toujours absent au moment de l’enquête du coroner. Malgré cette absence remarquée, le coroner a pu comprendre que Vincent aurait tué sa petite amie parce qu’elle l’avait trompé avec un motard de la bande rivale. Il avait d’ailleurs emprunté la voiture d’un ami afin de transporter le corps de Lucie.
En mars 1972, Henri Vincent a plaidé coupable à une accusation réduite d’homicide involontaire, ce qui lui vaudra une peine de 9 ans de prison. Deux mois plus tard, un certain Vinette a été reconnu coupable de complicité après le fait.
[1] La Presse, 25 octobre 1971.
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