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1971, 6 juin – Gérard Bergeron, 64 ans

  • 17 déc. 2024
  • 2 min de lecture


Homicide commis lors d’un vol – Objet contondant (bâton de baseball)

Québec, quartier Saint-Roch, rue Neilson – 1 SC

Yvon Papineau, 18 ans, 10 ans de prison pour homicide involontaire; et Pierre Dussault, 18 ans, abattu par les policiers avant de pouvoir faire face à la justice.

Le corps de Gérard Bergeron, 64 ans, a été retrouvé dans une cour du quartier Saint-Roch, à Québec, plus précisément sur la rue Neilson. On en voulait apparemment à son argent, mais le sexagénaire n’avait que quelques dollars dans ses poches. Selon l’autopsie, la victime a trouvé la mort suite à des coups portés à la tête. « M. Bergeron était portier dans une conciergerie de la haute-ville (hôtel Claridge) et, il aurait été attaqué en revenant de son travail, vers 1 heure, dans la nuit de samedi à dimanche. La police croit que le vol est le mobile du crime puisque les vêtements de la victime ont été fouillés et son portefeuille a disparu. »[1] Bergeron a été tué pour 21$.

Le 2 juillet 1971, Joseph Garneau, un livreur du restaurant Mambo, a été agressé à coups de bâton de baseball. Heureusement, il a survécu. En août, cependant, l’arrestation d’un suspect aurait permis de relier les deux affaires. En effet, la police venait d’arrêter deux jeunes hommes de 18 ans : Yvon Papineau et Pierre Dussault. Les deux complices étaient apparemment des voleurs d’habitude. Puisqu’ils ont refusé de témoigner devant le coroner, Papineau et Dussault ont été condamnés à huit jours de prison. À la fin d’août, ils ont réussi à s’évader du centre de détention d’Orsainville, en banlieue de Québec. Ils ont profité de quelques semaines de liberté avant d’être arrêtés. En novembre, ils ont été condamnés à un an de prison pour cette évasion.

Le 13 mai 1972, Pierre Dussault, après une deuxième évasion, a été abattu par des policiers. L’enquête du coroner a rendu un verdict d’homicide justifiable, d’autant plus qu’il avait ouvert le feu sur les policiers. L’action s’est produite au 8 de la rue Brébeuf, entre le Château Frontenac et la rue Saint-Denis. Il n’aurait donc pas à répondre devant la justice de son implication dans le meurtre de Bergeron.

En novembre 1972, Papineau a finalement plaidé coupable à une accusation d’homicide involontaire et il s’est aussitôt mérité une peine de 10 ans de prison. En juillet 1974, Papineau s’est évadé du pénitencier Saint-Vincent-de-Paul en compagnie de quelques autres prisonniers. Il a été arrêté peu de temps après.



[1] La Presse, 7 juin 1971.

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