1972, 13 juillet – Ursula Schulze, 19 ans

Homicide sexuel – Arme à feu

Brossard, boulevard Marie-Victorin/Saint-Philippe-de-Laprairie, rang Saint-Claude – au moins 2 SC

Non élucidé.

Le 13 juillet 1972, vers 7h15, Ursula Schulze attendait l’autobus sur la voie de service de la route no 3, soit le boulevard Marie-Victorin, à l’est du numéro civique 8445 à Brossard. Des témoins ont vu un véhicule rouge vin ou rouge marron de marque Buick Skylark ou Toyota. Le conducteur est débarqué de sa voiture pour empoigner la victime par un bras. Il l’a ensuite fait monter dans sa voiture.

Le 14 juillet 1972, vers 15h45, on découvrait le corps d’Ursula à l’arrière d’un ancien entrepôt de savon, rang Saint-Claude à Saint-Philippe-de-Laprairie. La victime a été retrouvée par un passant. Elle a été atteinte de projectiles d’arme à feu.

En janvier 1973, La Presse annonçait que la police s’intéressait à un jeune homme âgé dans la trentaine. Après avoir passé au line-up, ce qui signifie qu’on avait un témoin sérieux de l’enlèvement d’Ursula, l’homme a été relâché. Par ailleurs, d’autres journaux (dont Le Petit Journal) soutenaient que l’agresseur d’Ursula était détenu dans une institution psychiatrique. Le responsable de l’enquête, Raymond Théoret, n’a accordé aucune crédibilité à ces informations.

En juillet 1973, les parents d’Ursula ont intenté une poursuite en dommages de 100 000$ contre le procureur général du Québec, la municipalité de Brossard et le sergent Rolland Auclair, de la police de Brossard. Ils estimaient que le meurtre de leur fille était imputable à ces trois défendeurs.

Si on en revient aux informations de base, le suspect serait âgé dans la quarantaine. Il mesurait 5 pieds et 6 pouces et pesait environ 170 livres. On l’a décrit de stature assez forte et avec le teint foncé. On croyait que le tueur conduisait une Buick Skylark 1968 ou 1969 de couleur rouge vin. Malheureusement, le crime n’a jamais été élucidé.