Homicide domestique par un conjoint non-suicidaire – Arme à feu (revolver de calibre .32)
Trois-Rivières, 1013 rue Lévis – 2 SC
Réjean Guay, son conjoint de 25 ans, perpétuité.
Dans la nuit du Jour de l’An 1972, Réjean Guy, 25 ans, est entré dans le bureau du lieutenant Georges Gagnon au poste de police no 2 à Trois-Rivières en disant : « je viens de tirer sur ma blonde ». Dans le logis du 1013 rue Lévis, les policiers ont ensuite trouvé le corps de Francine Lemay, 17 ans, qui gisait dans sa chambre à coucher. Elle avait été atteinte de deux balles de calibre .32. Réjean habitait quant à lui au 2036 rue Saint-Olivier, à Trois-Rivières, mais selon l’enquête policière, le couple se fréquentait régulièrement depuis 3 ans.
Guy était au chômage depuis deux semaines. Quand il est entré dans la maison, où se trouvait la sœur de Francine, Diane, et ses enfants, Réjean s’est dirigé vers la chambre de Francine sans dire un mot. L’un des enfants de Diane a dit à sa mère que Réjean était armé. Dans la chambre, on a ensuite entendu une dispute. Diane n’a pu y entrer car la porte était verrouillée ou bloquée. Ensuite, Diane s’est souvenue avoir entendu trois ou quatre coups de feu. En quittant les lieux, Guy avait jeté son revolver dans le tunnel Laviolette.
Lors de l’enquête du coroner, Guy a affirmé qu’il avait l’intention de se suicider : soit il regagnait le cœur de Francine ou il se tuerait devant elle.
Lors de son procès, qui s’est tenu à Trois-Rivières en avril 1972, on a sommé à l’accusé de cesser ses pleurs tellement il chiâlait comme une gamine. Réjean Guy a été reconnu coupable de meurtre. Le juge Roger Laroche l’a aussitôt condamné à l’emprisonnement à perpétuité.
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