1973, 19 octobre – Ferdinand Durand, 61 ans
- 1 févr.
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Parricide – Arme à feu (calibre .22)
Loretteville, 95 rue des Érables – 1 SC
Richer Durand, son fils de 33 ans,
Le 19 octobre 1973, lorsque les policiers se sont rendus à la maison du 95 rue des Érables, à Loretteville, ils ont découvert le corps de Ferdinand Durand, un homme d’affaire de 61 ans, assis dans son fauteuil. On l’avait assassiné d’un projectile de calibre .22 alors qu’il regardait tranquillement la télévision. Dans une autre pièce, Richer Durand, son fils de 33 ans, s’était barricadé avec l’arme du crime. Les policiers ont dû négocier avec lui quelques minutes avant de le convaincre de se rendre.
Richer Durand, un journalier de 33 ans, habitait chez ses parents depuis quelques mois et il ne travaillait pas. Il avait vécu en Ontario un certain temps avec son épouse, mais il était maintenant séparé.
Mme Durand a assisté malgré elle au crime, ce qui l’a immédiatement fait courir chez des voisins afin d’obtenir de l’aide. Fernand Durand dirigeait la firme Provigo.
Le 25 octobre, puisque le fils assassin a été incapable de répondre à l’accusation de meurtre portée contre lui, le juge Louis Fortin l’a envoyé subir un examen psychiatrique afin de savoir s’il serait apte à subir son procès. Un peu plus tard, il a été jugé apte à se défendre.
Par la voix de son avocat, Me Gilbert Richer, l’accusé a fait savoir en juin 1974 qu’il préférait être jugé devant juge et jury. Son procès a été planifié pour septembre.
En novembre 1974, Richer Durand a finalement été acquitté du meurtre de son père en raison de son aliénation mentale au moment de commettre le crime.
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