Homicide argumentatif – arme à feu (calibre .12)
Québec, 343 rue de l’Église - ? SC
Claude St-Amand, 28 ans, acquitté.
Raynald Bergeron, 36 ans, a été abattu d’une décharge de calibre .12 vers 4h30 du matin au Café Chez Jeannot, 343, rue de l’Église dans le quartier Saint-Roch, Québec. Le coup de feu est parti alors qu’il y avait une altercation entre trois hommes, dont Bergeron. Lors des coups échangés avant le coup de feu, l’un des bagarreurs a été blessé à un œil. Quand il s’est rendu à l’hôpital, après le drame, il a été arrêté.
Au cours des jours qui ont suivis, cependant, les enquêteurs se sont intéressés à Claude St-Amand, 28 ans, qui habitait à Charlesbourg. La police croyait qu’il s’était enfui vers Montréal. Quant à l’autre complice, Jean-Claude Allaire, 30 ans, il a comparu mais le juge a décidé de le laisser en liberté en attendant la suite des procédures.
St-Amand a finalement été arrêté et en mai 1973 il a été tenu criminellement responsable de la mort de Bergeron par une enquête du coroner. On croyait alors qu’il serait accusé d’homicide involontaire. La bagarre aurait tourné autour d’une fille. Le calme est revenu, puis St-Amand se serait rendu compte que son ami se battait encore avec Bergeron. Puisqu’il disait être en train de déménager et qu’il avait toutes ses affaires dans l’auto, il a pris son calibre .12 et mis fin à la bagarre. « Les divers témoignages entemndu hier devant le coroner ont établi que l’accusé et un ami étaient arrivés au bar un peu avant 2h et qu’une altercation avait suivi une remarque faite par l’un d’eux (St-Amand aurait offert $200 à une cliente pour qu’elle accepte de coucher avec lui) et que par la suite, quand le duo a quitté l’établissement, un groupe serait tombé à bras raccourcis sur le compagnon de St-Amand, que ce dernier serait revenu avec un fusil pour sortir son copain de ce mauvais pétrin, qu’un client (Rénald Bergeron en l’occurrence) aurait immédiatement suivi le duo à l’extérieur et que quelques secondes plus tard, on aurait entendu un bang. Bergeron devait être retrouvé, baignant dans son sang, à la porte du restaurant. »
On a aussi compris que Bergeron avait une réputation de dure à cuir. Saint-Amant craignait que Bergeron lui prenne son fusil et s’en serve contre lui.
En décembre 1973, Claude Saint-Amant a été acquitté. Très ému, il a serré la main de son avocat, Me Lawrence Corriveau, pour le remercier. Pour sa part, il semble que Allaire n’ait jamais été inquiété par la justice.
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