1973, 22 février – Sylvie Tanguay, 6 ans

Homicide sexuel/Infanticide par un meurtrier d'âge adulte – objet contondant (marteau)

Sainte-Foy, rue Lucien – 3 SC

Jean-Baptiste Duchesneau, reconnu coupable.

            En 1973, Sylvie Tanguay, 6 ans, habitait avec ses parents au 1429 rue Lucien à Sainte-Foy. Leur voisin se nommait Jean-Baptiste Duchesneau. Au matin du 22 février 1973, Duchesneau s’est levé avec un mal de crâne qu’il traînait depuis quelques jours. Dans l’après-midi, la mère de Sylvie a téléphoné à la femme de Duchesneau pour lui demander de venir garder ses enfants (Sylvie avait un frère et une sœur) pendant qu’il irait faire quelques courses.

            Vers 17h00, Duchesneau est rentré du travail. Pendant que sa femme préparait le souper, il a rencontré la petite Sylvie, assise sur la galerie. Il l’a fait monter avec lui dans la voiture et il est parti avec elle. Pierrette, la mère de Sylvie, est revenue chez elle cinq minutes après le départ de Duchesneau. Plus tard en soirée, Duchesneau est revenu seul, faisant mine de ne pas avoir vu la petite. La panique s’est aussitôt installée et on a commencé à rechercher Sylvie dans tous les sens.

            Le lendemain, on a retrouvé le corps nu de Sylvie Tanguay dans un banc de neige. Elle n’avait pas été violée mais massacrée à coups de marteau. Duchesneau a été reconnu coupable et condamné à une peine de prison. Il était cependant de nouveau en liberté lorsque, le 1er novembre 1984, le petit Maurice Viens a disparu à Montréal. Le garçon de 4 ans a été retrouvé mort peu après. On l’aurait torturé.

            Au début des années 1990, alors que des enquêteurs sont venus le rencontrer en prison – il purgeait une autre peine – pour le questionner en lien avec le meurtre de Maurice Viens. Le lendemain, alors qu’il ne lui restait que peu de temps à purger à sa peine, Duchesneau a été retrouvé mort dans sa cellule. Il s’était suicidé.

Enquête du coroner:

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