Homicide par négligence criminelle – Véhicule automobile
Rimouski – 1 SC
Père Paul Aquin, 1 an de prison.
Maurice Dubé, 31 ans, et son ami Jean-Paul Arseneault, 30 ans, circulaient à moto le 6 mai 1973 lorsqu’ils ont été heurtés par une voiture. L’impact a été si violent que les deux hommes ont perdu la vie. Au volant de l’automobile fautive, on a découvert un religieux Jésuite, le Père Paul Aquin, que les médias ont surnommé « le bon Dieu en taxi ». Il était visiblement ivre.
En août 1973, le Père Aquin a dû subir son enquête préliminaire, à la suite de laquelle le juge Quimper a décidé qu’il devrait subir son procès en mars 1974. Toutefois, le Jésuite avait décidé de se représenter lui-même car son avocat n’avait pu se rendre à temps au palais de justice de Rimouski pour aider son client. « Bien que l’audition du père Aquin suscitait un certain intérêt parmi la population, une assistance relativement faible s’est présentée au Palais de justice de Rimouski. »[1]
En juillet 1974, le Père Aquin a été reconnu coupable et condamné à un an de prison. Depuis son accusation, il avait subir une cure de désintoxication. Ses avocats ont tenté de retarder son entrée en prison, entre autres en prétextant qu’une incarcération risquait de provoquer une dépression chez leur client, mais le juge a refusé. Aquin était l’ancien aumônier des chauffeurs de taxi de Montréal, d’où son surnom.
[1] Le Soleil, 3 août 1973.
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