Homicide sexuel – Battue à mort – Viol
Saint-Jérôme, chemin de la Rivière du Nord - ? SC
Non élucidé. Yves Paquin, exonéré par le coroner.
Le 8 janvier 1973, le corps de Jocelyne Laroche, une jeune barmaid de 22 ans, a été découvert par un Révérend frère des Écoles Chrétiennes, en bordure du chemin de la Rivière du Nord, à Saint-Jérôme. Selon toute vraisemblance on semblait l’avoir vulgairement jeté dans un banc de neige. Selon l’autopsie, on l’avait battue à mort et on l’avait violé.
Le soir même, on a arrêté Yves Paquin, 27 ans, de Saint-Jérôme et père de deux enfants. Les enquêteurs avaient déjà pu établir que la dernière fois qu’on avait vu Jocelyne, elle se trouvait en compagnie de Paquin. Les deux sortaient alors du Club du Lac Brière, à Saint-Jérôme. On croyait déjà qu’il l’avait tué parce qu’elle refusait ses avances.
Avant la fin du mois, Paquin a été accusé du meurtre de Jocelyne. Étrangement, quelques jours plus tôt, le coroner Taillon a déclaré : « Pour ce qui me regarde, il n’y a pas eu de crime de commis, et s’il n’y a pas de crime, personne ne peut être tenu pour responsable. »[1] De plus, le coroner a spécifié que, selon lui, les marques de violence sur le corps ne semblaient pas avoir causé la mort.
Bien sûr, le procureur de la Couronne n’était pas du même avis et il a poursuivi son travail. Par ailleurs, Paquin a admis avoir reconduit Jocelyne le soir de sa disparition mais que, en cours de route, elle avait reconnu quelqu’un dans une autre voiture et était donc parti avec lui. Si cette version est vraie, alors le tueur n’a jamais été identifié.
[1] La Presse, 26 janvier 1973.
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