Homicide sexuel? – Arme blanche
Montréal, quartier Mont-Royal, près du centre d’achats Rockland – 1 SC
Non élucidé.
Johanne Frégeau était la fille de Jacques Frégeau, un industriel bien connu à Victoriaville. La jeune femme a été assassiné le 14 mai 1974 par un « maniaque », a souligné Le Nouvelliste. « Selon les informations que nous avons pu obtenir, Johanne qui était accompagnée d’une amie, Hélène Doucet, également de Victoriaville, venait de descendre d’un autobus lorsqu’un individu s’est rué sur elle pour la poignarder à l’estomac et à l’aine, à trois reprises. La jeune fille devait succomber à l’hôpital, environ une heure après l’assaut. Lors de l’assassinat, sa compagne a réussi à s’enfuir pour avertir les policiers. Elle a dû cependant être hospitalisée pendant quelques heures, souffrant d’un violent choc nerveux. »[1]
Selon le Montréal-Matin, c’est plutôt à cinq reprises que la victime aurait été poignardé, et on parlait déjà d’un « maniaque sexuel ». Toutefois, on a précisé que le meurtre a été commis vers 23h50 à l’intersection des rues Monkland et Lochard, à Ville Mont-Royal. Au moment de sa mort, Johanne habitait au 2353 rue Jean-Durand à Québec. « La jeune fille a reçu deux coups de couteau au dos, un au cœur et deux autres à l’abdomen. »[2]
Johanne et sa copine revenaient de l’aéroport, où elles étaient allées saluer un ami. Contrairement à une autre source, le Montréal-Matin a spécifié qu’après leur descente de l’autobus les deux jeunes femmes auraient eu le temps de marcher sur une certaine distance avant de croiser un homme dont la fermeture éclaire était ouverte. « L’homme a continué son chemin, mais quelques instants plus tard, les deux jeunes filles se sont senties suivies. Elles se sont retournées à plus d’une reprise mais n’ont pas vu leur mystérieux personnage. La police a constaté plus tard que l’homme se terrai dans des haies. »[3]
La police a donc recherché un homme âgé entre 20 et 25 ans, mesurant 5 pieds et 6 pouces, pesant environ 140 livres.
De nos jours, certaines personnes croient que Johanne a été victime d’un tueur en série qui aurait fait d’autres victimes, comme Diane Thibeault, assassinée en 1975. La question a été l’objet d’une série télé en 2021 intitulé Sur les traces d’un tueur en série. Toutefois, personne n’a encore réussi à prouver l’existence de ce tueur en série et le meurtre de Johanne demeure non résolu.
[1] L’Union, Victoriaville et les Bois-Francs, 21 mai 1974.
[2] Montréal-Matin, 16 mai 1974.
[3] Montréal-Matin, 16 mai 1974.
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