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1974, 17 novembre – Loiselle Rehel, 45 ans

Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Arme à feu (calibre .303)

Montréal, 1865 rue Beaurivage - 1 SC

Michel Lechasseur, 32 ans, perpétuité.

Le 17 novembre 1974, Loiselle Réhel, une femme de 45 ans, et son fils de 14 ans, Alain, revenaient d’une sortie. Alors qu’ils rentraient à leur logement du 1865 rue Beaurivage, ils ont été accueillis par trois hommes qui les attendaient à l’intérieur de l’appartement. Mme Rehel, la mère de Loiselle, les avaient laissé devant l’entrée, expliquant qu’elle voulait s’acheter des cigarettes au coin de la rue avant de revenir. Cette décision lui sauvera la vie.

Lorsque les trois inconnus ont ouvert le feu, des balles de calibre .303 ont tué Loiselle, alors que son fils a été blessé à une épaule. Selon la version d’Alain, les trois tireurs auraient dit quelques mots à sa mère avant de l’abattre de plusieurs tirs. Il s’agissait du 56e meurtre de l’année à survenir dans la région métropolitaine.

À l’issue d’une enquête de près de deux heures, le coroner Roch Héroux a tenu Michel Lechasseur et Pierre Morin criminellement responsables de la mort de Loiselle Régel, 45. En fait, il semble que Lechasseur était en amour avec la fille de Mme Rehel mais que cet amour n’était pas réciproque. Donc, c’est au bout du désespoir qu’il s’est présenté au logis dans le but d’abattre Loiselle et son fils.

Au lendemain du crime, Lechasseur s’est présenté au 5726 rue Migneault, chez la fille de Mme Rehel. Croyant que c’était le petit copain de la jeune fille qui venait répondre, Lechasseur a encore ouvert le feu. Il s’est toutefois avéré que cette victime était le policier Claude Bélec.

Lechasseur a été reconnu coupable et condamné à la perpétuité. En décembre 1975, Pierre Morin a changé son plaidoyer en se reconnaissant coupable d’homicide involontaire pour son implication dans le meurtre de Mme Réhel et de tentative de meurtre pour son fils.

Le petit ami de la fille de Loiselle, que Lechasseur avait eu l’intention d’éliminer pour profiter de la jeune fille, Johnny Lévesque, a lui-même été condamné à perpétuité pour un double meurtre survenu sur la rue Sherbrooke.

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