Homicide situationnel envers une victime âgée – Objet contondant (bouteille)
Hull – 1 SC
Jacques Charron, 21 ans, bagne à vie.
Le 22 septembre 1974, Clémentine Charron, une dame de 93 ans, a été battue à mort avec une bouteille. Le drame est survenu à Hull.
Rapidement, l’enquête a mené les policiers à soupçonner son petit-fils de 21 ans, Jacques Charron.
En mai 1975, au moment de son procès pour meurtre, Jacques Charron a avoué avoir asséné cinq ou six coups de bouteille à la tête de sa grand-mère. À un moment donné, il s’est tourné vers le jury pour leur dire ceci : « j’aimais ma grand-mère. Je n’ai jamais eu l’intention de la tuer. »
Charron a aussi raconté qu’avant de commettre le pire, il avait ingurgité, en compagnie de sa petite amie, deux pilules pour les nerfs et deux amphétamines. « Je ne savais plus ce que je faisais », a-t-il affirmé. Il a ajouté avoir pris les pilules pour se donner du courage, pour commettre un vol chez Mme Charron, car il savait qu’elle vivait seule. Après avoir tenté de la voler, a-t-il dit, son amie et lui ont discuté avec Mme Charron pendant 45 minutes environ. La seule chose dont il se souvient après la conversation c’est de l’avoir frappé avec une bouteille.
Les résultats de l’autopsie ont démontré que la victime était morte d’une fracture du crâne. Le jury a appris que le couple avait passé 10 minutes à fouiller la maison pour y trouver la somme de $16. »[1] Au final, il a été reconnu coupable et condamné au bagne à perpétuité.
[1] La Tribune, 17 mai 1975.
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