1974, 24 avril – Serge Marquis, 31 ans

Meurtre par contrat – Arme à feu

Pincourt, Île Perrot - ? SC

Non élucidé.

            Le 24 avril 1974, c’est à l’intérieur du bar Au Pincourt que Serge Marquis, le propriétaire, a été tué. Il était le gérant depuis quelques mois seulement. Le bar se spécialisait dans les spectacles de danseuses nues. Avant même de se rendre sur les lieux du crime, les policiers ont déployé une surveillance sur les routes des environs, avec l’appui de la Sûreté du Québec. Ce déploiement policier a permis d’intercepter trois suspects qui fuyaient à toute vitesse sur la route 2-20, en direction de Montréal, à la hauteur de Beaconsfield. Deux autres individus ont été appréhendé peu après.

Sur la scène de crime, on a compris que Marquis, 31 ans, a été atteint de plusieurs projectiles. En partant, les tueurs n'ont pas touché à un seul dollar mais ils ont aussi ouvert le feu sur la petite amie de Marquis.

            Selon les enquêteurs « la victime connaissait ses assassins puisque Marquis les avaient apparemment fait entrer dans le commerce avant de fermer la porte à clef. Ne se doutant de rien, le gérant aurait vaqué à ses occupations habituelles jusqu’au moment où les tueurs ont sorti leurs armes, probablement des revolvers de fort calibre. Marquis est mort sur le coup, à côté du bar, atteint d’au moins quatre balles, dont une à la tête. Les assissins [sic] ont ensuite fracassé la vitre de la porte d’entrée pour prendre la fuite à vive allure. Une employée du bar, Lise Parent, 34 ans, l’amie de Marquis, la seule autre personne qui se trouvait dans l’établissement lors du meurtre, a été sérieusement blessée. Atteinte de deux balles, elle a d’abord été conduite à l’hôpital de Pointe-Claire, puis à l’hôpital Général de Montréal, vu la gravité de son état. »[1] 

            Dans son édition du 28 avril 1974, le Dimanche-Matin a souligné que le meurtre de Serge Marquis avait des liens avec le milieu des prêts usuraires. Après de longs interrogatoires, tous les suspects ont été relâchés. On a souligné que Lise Parent était maintenant hors de danger mais elle aurait été incapable de donner la description des tueurs.

[1] La Presse, 26 avril 1974.