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1975, 1er-2 septembre – Dorianne Rancourt-Deblois, 27 ans

  • 8 mars
  • 2 min de lecture


Homicide domestique par un conjoint suicidaire – Arme à feu (calibre .22)

Saint-Georges de Beauce – 1 SC

Raynald Pomerleau, 29 ans, 4 ans de prison.

Au cours de la nuit du 1er au 2 septembre 1975, le corps de Dorianne Rancourt-Deblois, 27 ans, a été retrouvé sur la route menant au centre de ski de Saint-Georges de Beauce. La jeune femme a été atteinte par quelques projectiles de calibre .22. Son conjoint, Raynald Pomerleau, 29 ans, a été retrouvé dans un piètre état puisqu’il a tenté de se suicider après avoir commis son crime. Les premiers comptes rendus dans les journaux ont même cru à un pacte de suicide.

D’après les témoignages entendus en octobre devant le coroner, la victime aurait passé une journée tout à fait normale avant de se rendre à Saint-Georges au cours de la soirée, en compagnie d’une amie. Vers 22h00, Dorianne a dit à son amie qu’elle ne reviendrait pas en sa compagnie, qu’elle prendrait plutôt une chambre d’hôtel. Étrangement, vers minuit, elle aurait passé un téléphone à une autre amie pour lui dire que son mari avait perdu la vie dans un accident, ce qui était faux.

Par ailleurs, les détectives ont appris que Dorianne a passé une partie de la soirée au bar du Grand Hotel et que c’est là qu’elle avait rencontré Raynald Pomerleau[1]. Au cours de la journée, ce dernier aurait pris possession d’une carabine pour se débarrasser d’un chien que sa mère ne voulait plus. Finalement, en faisant la tournée des bars avec son frère, Raynald avait fini par trouver quelqu’un à qui donner l’animal.

Finalement, Raynald et Dorianne se sont rendus sur la route du golf. Devant le coroner, Pomerleau a eu de nombreux trous de mémoire. Toutefois, il se rappelait s’être réveillé au côté du corps de Dorianne. Il était lui-même blessé et avait laissé une lettre de suicide sur place.[2]

En novembre 1976, Pomerleau a reconnu sa culpabilité aux assises de Beauce à une accusation réduite d’homicide involontaire. Son procès devait débuter le 10 janvier suivant. Son avocat a spécifié qu’au moment de commettre le crime il traversait une période de dépression et qu’il avait consommé de l’alcool. Celui qui bénéficiait d’une liberté sous condition depuis novembre 1975 a été condamné à 4 ans de prison.



[1] L’histoire ne dit pas si les deux se connaissaient au préalable.

[2] L’Éclaireur-progrès, 8 octobre 1975.

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