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1975, 20 février – Jacqueline Caron, 17 ans

  • 21 févr.
  • 2 min de lecture


Homicide domestique par un conjoint suicidaire – Arme à feu

Magog, chemin Leroux, local des motards Cyclones – 1 SC

Fernand Bélanger, son conjoint de 22 ans, se suicide après le crime.

Le 20 février 1975, le cadavre nu de Jacqueline Caron, 17 ans, est retrouvé dans le local de la bande des motards Les Cyclones, à Magog. Son corps portait de nombreuses marques de coups. Selon toute vraisemblance, le motard Fernand Bélanger, son copain, l’aurait tué d’un tir de calibre .22 parce qu’elle lui aurait été infidèle pendant qu’il se trouvait en prison.

            Bélanger a lui-même contacter les ambulanciers immédiatement après le coup de feu. Au moment du drame, Jacqueline habitait au 464 rue Papineau, à Sherbrooke. La balle l’a atteint en pleine tête. Tout aurait commencé par une querelle d’amoureux. En parlant à la répartitrice de l’ambulance, Bélanger aurait dit : « Envoyez-moi vite une ambulance au local des Cyclones, ça a commencé par des niaiseries, mais là c’est grave. Dites à Martin (l’ambulancier) de monter tout de suite. »

Quelques minutes plus tard, Bélanger a même rappelé l’hôpital pour savoir si le véhicule de secours était en route. En débarquant sur les lieux, les ambulanciers ont eu une première version du drame de la bouche de Bélanger. En effet, celui-ci leur a raconté que la victime, pour mettre fin à la querelle, s’était emparée d’une carabine de calibre .22 et que le coup était parti alors qu’il tentait de lui enlever l’arme des mains. Ce serait donc de cette façon qu’elle aurait reçu le projectile en plein front. Évidemment, il s’agissait là de la version du motard.

Après avoir été brièvement interrogé par le caporal Rock Gaudreault, du bureau des enquêtes criminelles de la SQ de Sherbrooke, qui dirigeait l’enquête en compagnie de l’agent Gilles Dostie, Bélanger a été emmené aux quartiers généraux de la SQ de Sherbrooke. Un journaliste a fait remarquer que l’été dernier un membre du club des Cyclones avait failli perdre la vie au même endroit, après avoir été blessé d’une balle de carabine. Le tout s’était soldé par un verdict d’accident.[1]

Le coroner Jean Beaudry a demandé la détention de trois témoins : Roger Raby, Yvan Veilleux et Serge Roy, tous de Magog. Devant le coroner, Fernand Bélanger a maintenu sa version du drame accidentel.[2]

Toutefois, le 24 février, on a retrouvé le corps inerte de Bélanger dans sa cellule. Il s’était pendu à l’aide de ses pantalons.



[1] Bertrand Gosselin, « Une querelle d’amoureux se termine dans le sang », La Tribune, 21 février 1975.

[2] La Presse, 22 février 1975.

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