1975, 22 mai – François Corbeil, 30 ans; Léo Corbeil, 25 ans; Mireille Perras, 25 ans; Jean-Guy Laviolette, 30 ans; et Roselyne Therrien, 24 ans
- 28 févr.
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Meurtre par contrat - Arme à feu (calibre .38)
Saint-Bruno-de-Montarville, 1205 rue Frémont – 1 SC
Non élucidé.
Deux couples, Léo Corbeil, 25 ans, et Mireille Perras, 25 ans, ainsi que Jean-Guy Laviolette, 30 ans et Roselyne Therrien, 24 ans, habitaient ensemble, la même résidence. François Corbeil, le frère de Léo, cohabitait aussi avec eux de façon temporaire. Le 22 mai 1975, un ou plusieurs tireurs sont entré dans la maison avant de les rassembler dans la même pièce. Les cinq victimes ont tous été exécutées sur place. Selon les médias, cette tuerie serait en lien avec le monde de la drogue, en particulier parce que François Corbeil avait des antécédents en cette matière. Par ailleurs, la police soupçonnait aussi que les cinq victimes aient fait partie du Gang de l’est de Montréal.
On raconte qu’avant le drame, les cinq habitants de la maison s’étaient montrés bruyants. On parle même de plusieurs partys organisés chaque fin de semaine. Le 22 mai, c’est d’ailleurs leur silence inhabituel qui a convaincu les voisins de contacter les policiers, qui à leur tour ont découvert les cinq corps dans une même pièce. Chacun avait reçu deux ou trois balles de calibre .38 dans la tête. Toutes les victimes de sexe masculine avaient un casier judiciaire. François Corbeil était cependant le plus connu auprès des enquêteurs. Deux jours seulement avant le drame, il avait sauté dans un taxi pour aller se réfugier d’urgence chez son frère, à Saint-Bruno.
On a aussi cru à un moment donné que cette tuerie pouvait avoir un lien avec le meurtre de Marcel Martel. Ce dernier, âgé de 35 ans, avait été abattu dans L’Astro Bar à coups de calibre .38, mais son corps avait été retrouvé en bordure du Chemin-du-Lac. Martel a été décrit comme une relation de Richard Desormiers, de Saint-Adèle, le beau-frère de Frank Cotroni, abattu le 22 juillet 1973 à l’ancien café Boul’Mich, à Montréal-Nord.
La tuerie de Saint-Bruno n’a jamais été élucidée.
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