1975, 24 mars – Jean-Noël Cayer, 42 ans
- 22 févr.
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Homicide commis lors d’un vol – arme à feu (calibre .20?)
Montréal - 2 SC
Michael McLellan, 30 ans, prison à vie; Jean Dionne, 31 ans; Robert Church, 31 ans, et Donald Braithwaite, 32 ans, tenus criminellement responsables par le coroner.
Jean-Noël Cayer était chauffeur de taxi. Sa carrière s’est terminée de façon brutale le 24 mars 1975 lorsqu’il a été abattu. Selon une version, on l’a tué d’une balle en pleine tête à l’aide d’un fusil de chasse de calibre .20. Le canon de l’arme avait été tronçonné. Le corps de Cayer avait ensuite été écrasé sous les roues de son propre véhicule. On lui avait volé une vingtaine de dollars. Ensuite, son ou ses agresseurs avaient conduit sa voiture sur un stationnement situé à l’angle des rues Lagauchetière et Anderson, à Montréal. C’est là que le corps a été retrouvé.
Quelques jours plus tard, quatre hommes ont été tenus criminellement responsables lors de l’enquête du coroner. Les trois premiers s’appelaient Michael McLellan, 30 ans; Jean Dionne, 31 ans; et Robert Church, également âgé de 31 ans. Toutefois, ils ont aussi été reconnu responsables du décès du commerçant Sam Friedman, tué le 25 mars. Les trois hommes auraient été démasqués au moment d’encaisser des chèques de voyage volés sur l’une des deux victimes. Dans le cas du meurtre de Cayer, on croyait que l’arme était tenue par McLellan, ce qui faisait de lui le principal accusé. D’ailleurs, il a refusé de témoigner devant le coroner.[1]
En octobre 1975, McLellan, originaire de la Nouvelle-Écosse, a été condamné à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans pour le meurtre de Friedman. Quant à l’autre accusation, celle concernant le meurtre de Cayer, il a fallu attendre en décembre 1975. Là aussi, il a été condamné à vie sans possibilité de libération avant 20 ans. Lors du procès, la défense a expliqué que c’est « rendu en face du 1070 rue Anderson, son revolver, dissimulé à l’avant de son pantalon rendait sa position inconfortable et c’est au moment où il a voulu le changer de place que le coup de feu serait parti accidentellement. »[2]
Heureusement, le jury n’y a pas cru.
[1] Gilles Normand, « L’assassinat de Friedman et du chauffeur de taxi Cayer: quatre individus criminellement responsables », La Presse, 3 avril 1975, Revues et journaux québécois, Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
[2] Montréal-Matin, 6 décembre 1975.
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