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1975, 26 juillet – Michel Faubert, 22 ans

Meurtre par contrat - Arme à feu (calibre .12)

Notre-Dame-des-Laurentides, rue George-Muir – 1 SC?

Bernard Laberge, 32 ans, 25 ans de prison; et Patrick Chevalier, 30 ans, 9 ans de prison.

            Le corps de Michel Faubert, 22 ans, a été découvert le 26 juillet 1975 dans un chemin de bois, près de la rue George-Muir, pratiquement aux limites de Saint-Émile et de Notre-Dame-des-Laurentides. Selon la SQ, il aurait été tué sur place, ce qui, en principale ne fait qu’une seule scène de crime. On a soigneusement fouillé les environs, mais les policiers non rien trouver qui puisse faire avancer leur enquête. Au moment de sa mort, la victime habitait au 42 de L’Espinay, à Québec. Il avait été tué par trois coups de feu. L’arme a été retrouvée quelques jours plus tard par les plongeurs de la SQ au fond du Saint-Laurent.

            Selon les enquêteurs, ce crime pouvait être relié à un prêt d’argent ou une trahison. Si le mobile était encore nébuleux, on recherchait déjà Alain Fraser, 25 ans. Ce dernier était déjà recherché dans l’affaire du meurtre de Jean-Claude « Le Pic » Lebel, tué lui aussi à coups d’arme à feu le 16 juin dernier, à Saint-Émile.[1] Au cours de l’automne, alors qu’il était entre les mains des policiers, Fraser a été accusé du meurtre de Lebel. Toutefois, il ne sera jamais accusé dans l’affaire Faubert.

            Au moment de sa mort, il y avait à peine quelques jours que Faubert était sorti de prison. Pendant ce temps, les policiers interrogeaient des individus comme Gerry Denis, 20 ans, et Gérald Dupuis, 25 ans. On a aussi émis un mandat d’arrestation à l’endroit d’André Graveline, 27 ans, de Loretteville.

            Finalement, les policiers procéderont aux arrestations de Bernard Laberge et de Patrick Chevalier, deux hommes âgés dans la trentaine. En mai 1976, ils ont été reconnus coupables. Laberge a écopé d’une sentence de 25 ans et Chevalier d’une sentence de 9 ans pour homicide involontaire. On a appris durant le procès que le jour où il a été tué, Faubert devait rentrer dans sa famille à Sherbrooke.


 

[1] Le Soleil, 1er août 1975.

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