1975, 3 juillet – Palma Gagnon, 83 ans
- 1 mars
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Homicide situationnel envers une personne âgée – Objet contondant (barre de fer) - Surpuissance
Mont-Laurier - ? SC
Denis Ratelle, 23 ans, coupable de complicité; et Robert Lacoursière, 22 ans, perpétuité.
La seule mention de ce meurtre dans les journaux numérisés de BAnQ est celle-ci : « Un bagnard ne devant pas être libéré de prison avant l’an 2001 demande, au palais de justice de Saint-Jérôme, une révision relativement à son éventuelle libération conditionnelle. Quand Denis Labelle aura fini de faire entendre ses témoins, un jury présidé par le juge Claude Guérin, de la Cour supérieure, décidera si le requérant aura droit ou pas à une mise en liberté avant la fin de sa sentence. Il avait 20 ans, en 1977, quand il a été condamné à la prison à vie pour le meurtre de Palma Gagnon, commis à Montréal. Puis, alors qu’il était détenu à l’Institut Archambault, il a participé à l’assassinat de Thierry Daniel, 23 ans. »[1]
En fait, Palma Gagnon était un octogénaire qui a été tué le 3 juillet 1975. Il avait 83 ans. Deux voleurs ont essayé de lui voler ses économies à son domicile de Mont-Laurier. Gagnon a été frappé à coups de barre de fer en plus de lui perforer le thorax à quatre reprises. Il a été atteint au poumon, au foie et à l’intestin.
Lors de l’enquête du coroner, Denis Ratelle et Robert Lacoursière ont refusé de témoigner.
Peu après, Ratelle a été condamné pour complicité et c’est Lacoursière qui a été visé comme le principal assassin dans ce dossier. Il a été condamné à perpétuité. Déjà en mai 1976, les journaux annonçaient qu’il s’était évadé du centre Parthenais. Les médias affirmaient à l’époque qu’il était d’origine indienne et qu’il résidait à Maniwaki. On le considérait comme très dangereux.
En février 1997, on a appris que Ratelle s’était évadé. Il purgeait alors une peine pour vol à main armé, mais on soulignait aussi au passage sa condamnation pour complicité pour meurtre. On le considérait comme « violent et dangereux ». Dans les deux cas, nous n’avons trouvé aucun article de journaux permettant de dire qu’ils avaient été repris à la suite de leur évasion respective.
[1] La Presse, 1er juin 1994.
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